Membre n Depuis l'annonce par la Confédération africaine de football (CAF) de la possibilité d'avoir quatre nouvelles places au niveau de son comité exécutif, les spéculations vont bon train. L'Algérie, tout comme plusieurs pays du continent, a jusqu'au 7 décembre prochain pour confirmer sa candidature pour une place au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). En effet, une assemblée générale exceptionnelle est prévue le 2 février 2018 au Maroc, la veille de la tenue du CHAN, pour élire quatre membres supplémentaires au Comité exécutif afin de mettre, selon cette instance, «fin au cumul des mandats». Les départs de Kwesi Nyantakyi (Ghana zone Ouest), Constant Omari (RDC zone Centrale), Tarak Bouchemaoui (Tunisie zone Nord), Almamy Kabele Camara (Guinée zone Ouest A), car siégeant au sein du bureau exécutif de la FIFA, ouvrent les portes toutes grandes pour leur remplacement au niveau de quatre zones, à savoir : zone Ouest B (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Niger, Nigeria et Togo), la zone Centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RD Congo, Sao-Tomé et Principe, Tchad), la zone Nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Tunisie), la zone Ouest A (Cap-Vert, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Sénégal, Sierra Leone). La procédure adoptée débute par une désignation d'une candidature par le bureau fédéral de la FAF, si celui estime qu'il doit le faire puis solliciter l'accord du ministère de la Jeunesse et des Sports avant de déposer officiellement cette candidature au niveau de la CAF. Selon des sources crédibles, le président de la FAF Kheireddine Zetchi n'est pas prêt à se jeter dans la bataille pour briguer une place au sein du comité exécutif de la CAF, mais devra débattre de cette question avec les membres du Bureau Fédéral, peut- être lors de sa réunion de mercredi (29 novembre), pour désigner la personnalité idoine pour ce poste. L'actuel patron du football national, qui ne fait que débuter son premier mandat, ne serait pas tenté par une candidature. Ses priorités sont ailleurs pour l'instant, elles se situent dans la relance du football national et la mission d'assoir une politique de développement porteuse. Mais la réflexion est lancée pour examiner la possibilité d'avoir une candidature, surtout que l'Algérie a perdu sa place dans le comité exécutif après la non-réélection de Mohamed Raouraoua. Evidemment, la bataille ne s'annonce pas facile, d'autant que d'autres fédérations de la zone nord-africaine lorgnent une place au sein du comité exécutif, notamment la Tunisie dont le président Wadie Jari ambitionne de reprendre le fauteuil laissé vide par son compatriote Tarek Bouchemaoui. Après, l'absence aujourd'hui de Zetchi à la réunion de l'Union nord-africaine de football (UNAF) n'est-elle pas un signe qui ne trompe sur la position algérienne vis-à-vis de cette candidature ? L'avenir nous le dira.