Drame n Voilà cinq longs jours depuis que Ramzi a mystérieusement disparu, alors qu'un 5e individu, suspecté d'être impliqué dans cette affaire, a été arrêté. Une source sécuritaire a en effet indiqué hier que les services de la Gendarmerie nationale de Douaouda Marine ont procédé, dans lecadre de l'enquête judiciaire diligentée suite à une plainte faisant état de la disparation du petit Ramzi Boudjeri (8 ans), à l'arrestation d'un 5e individu, suspecté d'être impliqué dans cette affaire. Ce dernier serait le propriétaire du véhicule saisi, dans le cadre de l'enquête judiciaire, a précisé la même source, sans donner de plus amples informations afin de préserver le secret de l'enquête, tout en s'engageant, néanmoins, à faire le maximum pour retrouver l'enfant sain et sauf. La même source sécuritaire a, par ailleurs, démenti les informations relayées sur les réseaux sociaux, dont facebook notamment, dans la nuit de samedi à dimanche, selon lesquelles le petit Ramzi aurait été retrouvé dans la wilaya de Chlef, appelant, en outre, à éviter la diffusion de ce type d'informations erronées susceptibles de nuire à l'enquête et de faire du mal aux familles. Cette information «est une rumeur sans fondement», a-t-on affirmé. Parallèlement, les forces de la Gendarmerie nationale poursuivent leurs recherches pour la 4e journée consécutive, en mobilisant tous leurs moyens humains et techniques, dont les brigades canine et des plongeurs (pour la fouille des puits), tout en étendant le périmètre des recherches aux fermes et villes voisines de Douaouda Marine, a-t-on ajouté. Les enquêteurs, qui ont entamé leur enquête dès que le dispositif nationald'alerte fut déclenché, ont également émis le signalement du petit Ramzi, soulignant qu'il était vêtu, lors de sa disparition, d'un survêtement gris et de chaussures noires. Il portait un sac à dos bleu. Le petit Ramzi, de corpulence chétive, les yeux marron et les cheveux noirs, n'est pas rentré chez lui à la ferme Morsli Abdelkader de Douaouda Marine (Tipasa) après sa sortie mercredi à 14h30 de l'école Saouli Rabah où il est scolarisé, en 3e année primaire. L'affaire de la disparition du petit Ramzi, qui a suscité un élan de sympathie et de solidarité dans la ville de Douaouda Marine et dans toute la wilaya de Tipasa, à travers le rassemblement de dizaines de citoyens devant la maison familiale, a été également relayée par les réseaux sociaux. Le petit Ramzi est issu d'une famille modeste, composée de ses deux parents et de deux frères. La disparation du petit Ramzi vient s'ajouter à la longue liste des disparus en Algérie, un phénomène qui prend de l'ampleur d'année en année dans notre pays et qui touche également les adultes. En dehors du nombre de cas relevé et qui diffère d'une source à une autre, il est plus que jamais nécessaire de relancer le débat sur les lois sur la protection des enfants en Algérie, ainsi que sur le renforcement des peines pénales à l'encontre des agresseurs. En tout les cas, on ignore à présent la nature de cette affaire, s'il s'agit d'un enlèvement, d'une fugue, ou autres..., seuls les résultats de l'enquête diligentée par les forces de la Gendarmerie nationale pourront nous donner des explications sur la disparation du petit Ramzi dans des «circonstances obscures».