L'importance de puiser dans le legs linguistique amazigh utilisé et commun, pour faciliter la généralisation de tamazight dans les différents services publics, a été mise en avant, samedi, par les participants au colloque national organisé dans la wilaya déléguée de Timimoun. Dans leurs recommandations à la clôture de Festival d'Ahellil, organisé dans un théâtre en plein air à Timimoun, les participants ont insisté sur l'importance de tenir compte des différentes variantes de la langue amazighe lors de l'utilisation de son legs linguistique commun, pour définir une nouvelle terminologie qui répond aux exigences de modernité. Le secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, s'est félicité des activités aussi riches que diversifiées ayant ponctué les travaux du colloque, saluant le partenariat ayant marqué la clôture du centenaire du défunt chercheur et romancier Mouloud Mammeri et l'organisation de la 11e édition du Festival d'Ahellil, qui a pris fin samedi dernier. Ce Festival s'est clôturé par une soirée de poésie amazighe, animée par des troupes Ahellil. La cérémonie de clôture a été marquée par des chants d'Ahellil entonnés par plusieurs troupes locales de la région de Gourara. «Cette édition s'est démarquée car coïncidant avec le centenaire de l'écrivain et chercheur Mouloud Mammeri», a indiqué le commissaire du festival, Ahmed Jouli, mettant en avant l'ensemble des mesures prises, issues de cette édition. Dans ce sens, il sera procédé, en coordination avec le HCA et les services culturels, à l'ouverture de classes pour l'enseignement d'Ahellil aux juniors à la bibliothèque de Timimoun et de tamazight aux adultes, en coordination avec l'annexe de l'Office d'alphabétisation dans la wilaya.