Tour de manivelle Le jeune réalisateur Kamel Dahmani entamera, à partir de lundi, la réalisation de cette nouvelle production cinématographique. Le premier tour de manivelle de Kenza ou la miraculée de la Concorde sera donné le 1er Novembre à Jijel à l?occasion du 50e anniversaire de la lutte armée de libération nationale. L?équipe dirigée par le jeune réalisateur Kamel Dahmani est à pied d??uvre depuis le 18 octobre en prévision du tournage de ce film, une production de Naxox TV, une entreprise de production privée basée à Alger. Le tournage des scènes à Jijel, El-Aouana, Tassoust et au Grand Phare (ouest de la ville de Jijel) durera huit semaines. Kenza raconte l?histoire d?une jeune universitaire kidnappée par un groupe de terroristes armés qui se retrouve, malgré elle, au maquis dans un camp de terroristes avant de prendre la fuite, grâce à la complicité d?un terroriste convaincu au départ, puis désappointé, d?avoir rencontré plutôt des criminels dont il s?est démarqué. Le rôle de Kenza est confié à la jeune comédienne Razika Ferhane, celui de Radjeb (un terroriste) par Kamel Rouini (comédien du Théâtre régional de Annaba) et enfin, le 3e rôle, par l?«émir» Mourad Khene, un petit serveur dans un restaurant. Ce film évoquera la concorde civile et ses retombées positives sur la vie sociale, économique et culturelle du citoyen et qui génère paix et stabilité. Outre ces trois rôles principaux attribués aux comédiens précédemment cités, le film d?une durée de 1 heure 50 fera participer quarante-deux personnages avec présence et dialogue, a indiqué à l?APS le réalisateur Kamel Dahmani. Le film en tout, avec figuration, peut prendre entre 450 à 500 personnes, selon la même source. Rencontré jeudi soir à l?hôtel Louiza pour des répétitions avec les acteurs, Kamel Dahmani a justifié le choix de Jijel pour le tournage de ce film (une première dans l?histoire de cette wilaya) par la «beauté des sites et des paysages». L?art cinématographique exige l?esthétique et la profondeur de champ, deux exigences auxquelles Jijel semble répondre parfaitement, a estimé le réalisateur pour qui «Jijel est un monde à part», qu?il a eu l?occasion de découvrir en 1986 en tant que journaliste. «Vues magnifiques et climat agréable», a-t-il encore dit pour argumenter son choix car «l?image sans beauté ne vaut rien», finit-il par dire.