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Un film sur les anciens combattants «indigènes»
Publié dans Info Soir le 09 - 12 - 2004

Après les armées d'Alexandre le Grand, filmées par Oliver Stone, le Maroc accueille, en janvier, des troupes «indigènes», spahis, tirailleurs, goumiers, qui ont versé leur sang pour libérer la France. Sous le burnous des combattants : Jamel Debbouze, Roschy Zem, Samy Naceri et Sami Bouajila.
Rachid Bouchareb, né en France en 1953 de parents immigrés algériens, donnera le coup d'envoi le 17 janvier au studio Atlas, à Ouarzazate, au sud de Marrakech.
Le réalisateur de Bâton Rouge, Poussière de vie et Little Senegal veut sortir de l'oubli une page d'histoire et rendre justice à ces hommes. « Je veux que les jeunes de la troisième génération sachent que leur grand-père, c'est pas juste un type qui a balayé les trottoirs, mais un héros qui a libéré ce qui était alors pour lui - la Mère Patrie -», explique-t-il.
«Il faut, ajoute-t-il, revisiter l'histoire pour tous ces hommes que j'ai rencontrés pendant des mois et des mois, qui ont fait cette guerre et qui touchent aujourd'hui des sommes ridicules. Il estime à environ 30 000 les survivants de ces héros oubliés de l'Empire.
Il n'y a pas que Tom (Hanks) et John (Wayne) qui se sont battus. Il y avait aussi Mohamed et Ali», dit-il.
«Dans l'Armée d'Afrique, devenue ensuite la 1re Armée, 120 à 130 000 hommes sur 220 000, étaient ceux que l'on appelait les soldats indigènes, Algériens, Marocains, Sénégalais. Ils ont participé à la libération de l'Italie et surtout de la France, dans les Vosges, l'Alsace, et ils ont passé le Rhin. Ils ont souffert, ils ont été blessés, ils étaient la chair à canon, ils avaient froid, leurs chaussures étaient déchirées, ils touchaient le tiers de la solde des autres et ils n'avaient pas droit à la même nourriture», explique à nouveau Bouchareb.
«A cette époque, ajoute-t-il, on les accueillait pourtant en héros et en libérateurs. On leur sautait au cou. Certains ont épousé des Alsaciennes. Ils ont bien vite déchanté.»
«C'est important de montrer cela à la société française et aux enfants de l'émigration qui ont du mal à trouver leur place», dit le cinéaste qui tournera cinq semaines au Maroc, sept semaines dans les Vosges et deux semaines dans le sud de la France.


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