De l?avis des psychologues, la violence est une épreuve où l'anxiété est prédominante. C'est cette relation entre anxiété et enjeux personnels qui rend les réponses violentes. La violence est alors une porte de sortie rapide ou un court-circuit. Le fait que l'anxiété soit l'émotion la plus généralisée à l'heure actuelle signifie que nous devons considérer la violence comme la réponse la plus commune à cette anxiété, comme un mécanisme de défense. L'anxiété déclenche et met en place des comportements que le Dr Kamel Louali qualifierait «d'orientés vers la sécurité». «Lorsque nous nous sentons menacés d'une manière physique et immédiate ou lorsque nous nous imaginons seulement être menacés, des réactions imprévisibles se produisent. Il s?avère, par ailleurs, qu?aucun d'entre nous n'est à l'abri de telles réactions. Il n'est donc pas, surprenant que lorsque ces réactions sont répétées, elles finissent par créer un comportement», explique notre interlocuteur. Le fait que l'anxiété soit l'émotion la plus généralisée à l'heure actuelle signifie, selon lui, que nous devons considérer la violence comme la réponse la plus commune à cette anxiété, comme un mécanisme de défense.