De l?avis de nombreux psychologues, la violence à l?encontre des femmes a de graves conséquences et ce, quelle que soit la définition de la violence sur laquelle on se fonde. Ce phénomène conduit, le plus souvent, ses victimes à la dépression et à l?anxiété, au trouble psychosomatique, à l?anorexie, en plus des problèmes sexuels. Ainsi, il a été confirmé que pour plus des quatre cinquièmes des victimes, les conséquences de l?agression sont difficilement épongées à court ou à moyen terme. Celle-ci comprend des préjudices aussi bien de nature physique à type d?invalidité, que de nature psychologique. Ont été incluses dans cette catégorie, les grossesses survenues à la suite d?agressions sexuelles. S?agissant de la nature de ces conséquences, les séquelles psychologiques viennent en premier plan (71 %). L?étude menée par l?INSP certifie, par ailleurs, que plus du dixième des femmes agressées ont eu comme conséquence une grossesse. Les résultats rapportés par l?enquête internationale menée par les Nations unies sur l?impact de la violence sur la société d?une manière générale a fait état, par ailleurs, de près de 30 % de femmes battues qui se trouvent contraintes de laisser tomber leurs activités régulières, alors que 50 % préfèrent prendre un congé, parfois, très long pour pouvoir, indique t-on, faire le deuil sur ce qui s?est passé.