Résumé de la 3e partie Farid dit à sa mère que la fille qu'elle lui propose et dont le père est un riche bijoutier, ne lui convient pas. Si son père comprend sa décision, sa mère, elle, est très déçue. Farid serait bien rentré, mais comme il est un peu tard, son père lui propose de passer la nuit : ils partiront le lendemain, de bonne heure, à la fraîcheur. Dans la soirée, Taos tente de revenir à la charge? ? Nous repartons demain, dit-elle. ? Si tu veux encore rester quelques jours au village, dit son mari, Ali, tu peux y rester avec Nabila. ? Moi, je dois rentrer, dit la jeune fille, je dois reprendre mes séances de natation ! ? Et moi, je ne veux pas rester seule ici, dit Taos. ? Alors, nous rentrons tous, dit Ali. Taos regarde Farid. Elle semble hésiter, puis elle se lance. ? Mon fils, dit-elle, mon fils, tu as tort de refuser cette jeune fille ! ? Maman, dit le jeune homme, je t'ai expliqué? ? Je te dis quand même que tu as tort? Si tu veux épouser une fille d'ici, elle est tout indiquée : jolie, fortunée, intelligente ! ? Je sais, maman, tu me l'as déjà dit, mais je te répète que cette jeune fille n'est pas mon genre ! Taos est de nouveau prête à se mettre en colère : ? Et quel est ton genre à toi ? ? Hé, hé, vous n'allez pas encore vous disputer, vous ! D'autant plus qu'on frappe à la porte ! On frappe, en effet, à la porte. Nabila va ouvrir. Une jeune fille entre, un petit panier à la main. Elle hésite à avancer. ? Ah, c'est Malika, la fille de si Mhand, dit Taos. Entre ma fille. Farid se retourne : c'est la jeune fille maladroite qu'il a vue à la fête, l'autre jour. ? Khalti Taos, dit-elle, maman t'envoie un peu de figues. ? Des figues !, dit Ali, elles ont donc mûri? Je n'en ai pas encore mangé, cette année ! Il prend le panier. ? Donne ma fille, donne ! Hem ! Elles ont l?air succulentes ! Il en prend une et la mange. Il tend le panier à Farid. ? Elles sont succulentes ! Farid en prend une machinalement, mais il est plutôt intéressé par Malika, qu'il mange des yeux. Elle est si belle, si fine, cette fille. Elle le regarde aussi et lui sourit. Brusquement, Farid est pris de tendresse pour cette fille. Il voudrait lui parler mais il n'ose pas, devant sa mère. ? Je voudrais reprendre le panier, dit-elle. Taos se lève. ? Bien sûr, ma fille, je vais le vider? Tu remercieras ta mère. Elle appelle Nabila. ? Tu veux bien offrir à la cousine Malika un de tes serre-tête ? ? Bien sûr, dit Nabila. (à suivre...)