Patrimoine Les ?uvres anciennes sont les témoins de la mémoire collective, d?où l?impérieuse nécessité de les préserver. Plusieurs recommandations visant la valorisation des archives privées ainsi que l?intérêt de leur collecte et de leur préservation en tant que mémoire nationale, ont sanctionné à Ouargla les travaux de la rencontre régionale Sud sur l?archive privée. Les participants à cette rencontre ont aussi souligné la valorisation des recommandations issues des deux précédentes rencontres régionales de Tlemcen et de Sétif, sur le même thème, ainsi que la coordination entre les responsables des services des archives et de documentation des wilayas et le coordinateur régional des archives. La coordination entre la direction générale des archives et les différents secteurs d?activité, conformément à la réglementation en vigueur, pour la préservation du patrimoine national, l?organisation de cycles de formation au profit des cadres chargés de la collecte de l?archive privée, et l?intensification ? avec l?appui des médias locaux ? des actions de sensibilisation sur l?importance de l?archive et de sa collecte, ont constitué d?autres points recommandés par les participants. Selon le directeur général des archives nationales, la tenue prochaine de la conférence nationale sur l?archive privée marquera le début de l?action sur le terrain. Elle coïncidera, a-t-il dit, avec une autre opération allant dans le même sens et relative à l?ouverture, dans l?ensemble des wilayas du pays, de bureaux de la mémoire nationale, conformément aux instructions du ministère de l?Intérieur et des Collectivités locales. La rencontre de Ouargla a regroupé les représentants de douze wilayas du sud du pays (Ouargla, Laghouat, Ghardaïa, El-Oued, Illizi, Tamanrasset, Biskra, Naâma, El-Bayadh, Tindouf, Béchar et Adrar) ainsi que des représentants de la société civile, des élus et des directeurs locaux de l?exécutif. Présidée par le directeur général des archives nationales, elle avait pour objectif de sensibiliser la société civile sur l?intérêt de remettre les archives d?intérêt public en leur possession et de rechercher les voies et moyens juridico-administratifs à même de faciliter l?opération préserver ce patrimoine avec des moyens technologiques modernes et le mettre à la disposition de la collectivité en tant que partie de sa mémoire, rappelle-t-on.