Horizons Les résultats probants réalisés par le Widad de Boufarik donnent de l?espoir aux supporters qui misent sur une place parmi la troïka gagnante. Depuis l?arrivée de Kheïreddine Bouchouika à la barre technique du club, dirigeants, supporters et joueurs ne cessent de rêver d?atteindre les sommets. L?appétit vient en mangeant, dit-on. Et cela se confirme chaque jour un peu plus, puisque le WAB a glané 8 points en 4 matches. Tout le monde a accepté et a adhéré à la conception de Bouchouika, ce qui s?est traduit par les résultats positifs qui ont donné des ailes aux fans des Oranges. «Après le constat des lieux, on a essayé d?orienter le groupe en mettant en exergue ses possibilités et tout le monde y a cru», explique Bouchouika. L?équipe, composée surtout de jeunes, rencontre quelques difficultés à traduire la conception tactique nouvelle pour eux, qui consiste à demeurer toujours devant et avoir l?esprit offensif. «Possédant de très bons défenseurs de métier, Hamdani, Salah et autres Boukria, on veut donner un nouveau style à l?équipe, mais on manque d?efficacité, une tare due à la formation, reste le grand défaut de notre football», précise Bouchouika. Comment Bouchouika fait face à cette foule boufarikoise qui aspire à mieux de la part de son équipe. «La galerie boufarikoise est exigeante parce que sa ville est une ville sportive. Elle a enfanté des champions du monde et d?Afrique et le Widad a, par ailleurs, formé de grands joueurs par le passé. A nous de rééditer cela», confirme-t-il. Le WAB, qui a perdu 6 points à domicile, doit se rattraper et réaliser de bons résultats à l?extérieur d?autant qu?il recevra l?ABS, l?USB, le PAC et l?USMH. Le rêve est réalisable pour ce Widad qui a des atouts à faire valoir après avoir recruté Messaï que Bouchouika a déjà entraîné à? Batna. «Depuis son arrivée, Messaï a réussi à devenir l?animateur de notre troupe et je compte sur lui et ce après la défection de Younsi», dit le coach. Quant à Nahnah, courtisé par le CRB, Bouchouika s?en lave les mains : «Il est sous contrat pour 3 ans et il aura à négocier son départ à la fin de la saison avec le président. Le volet financier est celui qu?appréhende le nouveau coach du WAB même s?il ne s?y est pas trop étalé n?étant pas très au courant de la chose. Au fait, le problème de la pérennité de la recette dure toujours et le bras de fer APC-CSA-DJS est toujours d?actualité. Le club, qui souffre par manque de finances, a dû recourir à un deuxième prêt. Les supporters en ont conscience, mais pour eux, «money or not», l?accession est possible et ils y croient dur comme fer».