Le président de la SAA a estimé que le marché de l?assurance dans les pays sous-développés est loin d?égaler la réalité des choses. L?Algérie collecte seulement 35 milliards de dinars dont 5% proviennent de l?assurance vie. Elle arrive ainsi derrière le Maroc et la Tunisie. En revanche, les autres pays développés, à l?instar du Royaume-Uni et de la France collectent 60% de ce type d?assurance. Et même ce pourcentage reste, aux yeux du conférencier, loin de la valeur des choses. A titre d?illustration, M. Latrous a fait le point sur le bilan des dégâts constatés à travers le monde. Dans les dernières années, à la suite des nombreuses catastrophes naturelles (700), le coût des dégâts est estimé à 6 milliards de dollars, alors que le degré de risque est de l?ordre de 3,5 milliards de dollars. En Algérie, les inondations de Bab El-Oued et le séisme de Boumerdès sont considérés comme des sinistres majeurs. Cependant, la prime de l?assureur est loin de refléter les dégâts. Donc un nouveau système d?assurance pour tous est plus que jamais exigé.
