Problématique La nouvelle réglementation, qui a touché certains axes routiers notamment les communes de Bir-Mourad-Raïs et de Birkhadem, suscite colère et indignation chez les usagers et les transporteurs privés. Ces nombreuses dispositions appliquées depuis la fin février par les transporteurs privés font que de nouveaux arrêts sont implantés alors que d?autres ont été éliminés. Les citoyens, habitués à ces itinéraires depuis longtemps, ne savent plus comment se déplacer dans ces conditions. En effet, ce n?est pas une question d?habitude uniquement, mais ils doivent actuellement faire face à de nouvelles difficultés. A titre d?exemple, les habitants du quartier La Concorde et des cités alentour pour aller vers Ben Aknoun, Chevalley, Birkhadem ou Kouba, sont désormais obligés de descendre jusqu?au centre-ville de Bir-Mourad-Raïs, plus exactement à la station de bus, pour prendre l?une de ces destinations. L?habituel arrêt de La Concorde n?existe plus, seul celui de Saïd-Hamdine est fonctionnel. Pourtant, ces anciens arrêts, qui ciblaient les quartiers populaires de ces communes, ont été, pour la plupart, éliminés et ne seront plus desservis. Ainsi, les citoyens sont contraints à la marche pour rejoindre les stations, leur demeure, leurs bureaux ou vaquer à leurs occupations. Parfois, c?est un vrai marathon, surtout pour les femmes et les personnes âgées ! «L?arrêt appelé CFA, juste à l?entrée d?Hydra, n?existe plus ! Dites-moi comment vais-je aller à Hydra ? J?attends depuis plus de 20 minutes ici et le bus d?Audin n?est pas venu ! Je suis obligé de descendre à la Colonne pour y aller. Le taxi, c?est pour les célibataires ! Moi je suis un père de famille et je ne peux pas me permettre ce luxe», rouspète un père de famille qui attendait nerveusement à la station de bus de Bir-Mourad-Raïs. Il n?est pas le seul à se trouver dans cette situation et à se plaindre de ces nouvelles dispositions. D?autres habitants se demandent comment de telles mesures ont été prises et lancées sans que les habitants soient consultés ni même informés. «Des plaques, qui interdisent l?arrêt, ont été plantées, mais rares sont ceux qui les voient ; les gens ne savent rien. Les autorités concernées devaient au moins nous prévenir», s?insurgent d?autres citoyens. Les transporteurs, pour leur part, ne savent plus où donner de la tête, les usagers n?arrêtent pas de protester et de les injurier. «Nous aussi nous ne savions rien, nous avons été informés en même temps qu?eux, ce sont des arrêts officiels et ils ne disparaîtront plus, les habitants doivent l?accepter.»