Motif Selon une source proche de la délégation, le désaccord porte sur la levée, exigée par les Palestiniens et refusée par Israël, de barrages militaires israéliens menant vers deux villages proches. Alors qu?il était prévu pour aujourd?hui lundi, le transfert du contrôle sécuritaire de la ville palestinienne de Tulkarem (Cisjordanie) à l'Autorité palestinienne, risque d?être reporté pour cause de «divergences» entre Palestiniens et Israéliens, portant sur la question de la levée des barrages militaires de l?occupant et que refuse la partie israélienne. La perspective du transfert, n?étant pas remise en question, semble-t-il, une nouvelle rencontre autour de la question doit se tenir aujourd?hui, a annoncé la délégation palestinienne, alors que du côté israélien, l?on annonce le rendez-vous «pour très prochainement». Une rencontre sécuritaire s'est tenue, hier soir, au bureau de liaison israélo-palestinien proche de Tulkarem, pour coordonner le transfert des pouvoirs pour la ville. «Il est très important pour nous de voir comment les Palestiniens remplissent leurs engagements pour tout ce qui concerne la prise de responsabilité des villes de Cisjordanie», a déclaré un général de l?armée israélienne lors d'une visite à la base militaire Hashomer, près de Tel-Aviv. Il voulait justifier ainsi la prudence israélienne, et mettre à l?épreuve les Palestiniens après le transfert mercredi du contrôle sécuritaire de Jéricho en Cisjordanie aux Palestiniens. Ce transfert doit durer environ quatre semaines. Le principe du transfert de la sécurité à l'Autorité palestinienne dans des villes de Cisjordanie a été acquis durant le sommet de Charm el-Cheikh, tenu en Egypte le 8 février. Dans la pratique, l'armée israélienne reste à l'extérieur des villes, tout en en occupant les abords. Des agents de la sécurité palestinienne en armes et en uniformes se trouvent, dès à présent, dans Tulkarem, comme dans d'autres cités. Concernant le nouveau plan de colonisation près de Jérusalem-Est, un porte-parole du ministère de la Défense a indiqué que M. Mofaz «l'a entériné il y a deux mois». Le plan, mis au point depuis plusieurs années, a été récemment réactivé et approuvé par une commission de l'administration militaire israélienne, rapportait, vendredi, un journal local de Jérusalem.