Alger était en fête. Ses rues ont vibré, hier, dimanche, aux sons de musiques traditionnelles et aux pas mesurés de 3 000 jeunes, filles et garçons, qui ont défilé en chantant et en dansant. La capitale était, le temps d?un après-midi, le théâtre des festivités organisées par la commission de la wilaya d?Alger chargée des manifestations artistiques et culturelles, et ce dans le cadre de la tenue du Sommet arabe. La parade, placée sous le thème de «Costumes et chants arabes», a pris le départ du Parc de la Liberté (ex-Parc de Galland) pour emprunter la rue Didouche-Mourad, la Grande-Poste, les boulevards Zighoud-Youcef et Che-Guevara, avec un final haut en couleur à la place des Martyrs, où les manifestants se sont mêlés dans un tableau typiquement folklorique. On a cédé la place surtout à la danse et au chant. Lors de la parade, la foule, massée sur les trottoirs, admirait ces jeunes filles et garçons qui, allègres et joyeux, déambulaient le long des rues. Ils étaient répartis en une multitude de groupes, dont chacun représentait un pays arabe identifié par le drapeau et les costumes traditionnels qu?ils portaient. L?Algérie, elle, était représentée à travers ses différentes régions : Kabylie, Aurès, Sud? Le baroud résonnait par intermittence, ce qui donnait un air de fête, et également une ambiance chaleureuse et fraternelle.