Invité au 17e sommet arabe, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Luiz Nunes Amorim, nous a fait part, hier, de sa satisfaction de se retrouver à Alger pour la troisième fois en deux mois seulement. «Alger me rappelle un peu Rio. Elle a le même climat et le même charme mais avec Copacabana et le carnaval en moins (rire).» «Il y a une grande joie de vivre comme à Rio, c?est vraiment une ville très vivante», a-t-il ajouté. Au sujet des Algériens résidant actuellement au Brésil, Amorim estime qu?on «ne peut pas parler de colonie algérienne comme on le fait d?habitude avec les Syriens ou les Libanais», mais plutôt «de quelques personnes venues des autres pays ou ceux qui travaillent dans le cadre bilatéral sans plus». Grand supporter du club carioca Flamengo, Amorim, en bon Brésilien qu?il est, n?a pas omis de parler football. «Votre football était très technique par le passé ; l?Algérien était un fin technicien comme Pelé, Zico ou Garincha. Mais aujourd?hui et selon les informations que j?ai en ma possession, on dit que vous avez perdu un peu la cote». Artisan du rapprochement entre les civilisations sud-américaine et arabo-musulmane, M. Amorim est venu préparer le Sommet arabo-sud américain prévu en juin prochain à Sao Paulo, capitale économique du Brésil. «Un sommet qui nouera des liens indéfectibles entre deux parties», a-t-il affirmé.