Dans la wilaya de Tizi Ouzou, pas moins de 51 candidats recalés à l'examen du bac 2003, élèvent la voix pour crier à l'injustice. A l'origine de leur courroux, un «oubli administratif» du proviseur du lycée Bachir-Chihani où ils sont scolarisés. La note de 00/20 en éducation physique et sportive (EPS) reprise par le jury de correction aura été fatale à ces lycéens pourtant dispensés, toute l'année, de cette matière. Logiquement, ce document devait accompagner le dossier du candidat de façon à ce que le coefficient de cette discipline ne leur soit pas comptabilisé. Ce qui n'a pas été le cas. Toutes les démarches, entreprises à ce jour par ces candidats lésés, sont restées lettre morte.En dernier recours, ils viennent de saisir le Chef du gouvernement. Puissent seulement le bon sens et le respect du droit l'emporter. Nul n'est parfait en ce bas monde et l'administration scolaire algérienne n'est pas à l'abri d'une erreur. L'essentiel est de la corriger pour que justice soit rendue. Et cela ne coûte rien. Les dernières précisions de l'Office national des examens, parues dans la presse nationale, n'ont pas suffi à désamorcer le conflit. L'arbitrage à un plus haut niveau (ministère, Chef du gouvernement) s'avère plus que nécessaire.