TIC Plus de 20 millions d?Algériens pourront accéder aux services téléphoniques (fixe, portable) d?ici à 2007, indique une étude menée par Cesmo, un cabinet indépendant de conseil dans le domaine des nouvelles technologies. Ce chiffre rapporté par Fatah Ouzzani, consultant stratégie Ntic, hier lors de la rencontre d?affaires sur les technologies de l?information Med-it 2005, représente selon lui, la santé et l?importance du marché de la téléphonie en Algérie. «Un succès rendu possible grâce aux atouts que représente le marché algérien» dont il citera quelques-uns : «Un potentiel scientifique et technique important, des infrastructures respectables en plus des efforts consentis par le gouvernement afin de rendre les technologies de l?information à portée de la main.» Le conseiller du ministre de la Poste et des Technologies de l?information et de la communication, Mahieddine Ouhadj, ajoutera, pour sa part, la présence de bons réseaux de formation, de réseaux de recherche scientifique étoffés, un réseau Intranet gouvernemental ainsi qu?une bonne connectivité à Intranet. «La réalisation d?un cyberpark à Sidi Abdallah ne fera, pour sa part, que soutenir la progression des nouvelles technologies en Algérie», a-t-il affirmé. Une progression notable, mais qui ne reflète pas les vraies capacités de l?Algérie, selon lui, «puisque la fracture numérique demeure importante notamment dans les zones rurales». Un retard qu?il faut impérativement rattraper au risque de se voir distancer par un monde qui progresse à grande vitesse. M. Ouhadj formulera, à cet effet, des regrets quant au retard cumulé à partir de 1991 alors que tout semblait démarrer sous de bons auspices, dira-t-il. En effet, cette année-là a été marquée par une succession de réalisations telles la connexion de l?Algérie à Intranet, l?informatisation des bureaux de poste et l?installation des premiers distributeurs autoplastiques de billets. Décennie noire et laisser-aller ont réduit tous ces efforts à néant. Obligés de tout recommencer, on se rend compte maintenant du retard qu?on a accusé, dira le conférencier. Pour se rattraper, les autorités ont donc mis les bouchées doubles. Résultat : le secteur des TIC (Technologies de l?information et de la communication) est devenu celui qui attire le plus de capitaux après celui des hydrocarbures. Plus de trois milliards de dollars ont été investis notamment dans le domaine de la téléphonie mobile. Les TIC remis sur les rails, l?Algérie peut envisager l?avenir avec optimisme, dira M. Ouhadj.