Résumé de la 5e partie Sofiane aime une jeune fille, Nadia, qu?il a rencontrée il y a à peine quelques jours. Il croit qu?elle l?aime également. Toute la nuit, il a pensé à elle et c?est avec impatience qu?il retourne, le lendemain, à la plage. Sa mère a voulu le retenir pour des courses, mais il a refusé : elle n?a qu?à envoyer son cadet, lui a donné rendez-vous à ses amis ! Son amie, elle, l?attend et, suprême bonheur, elle vient vers lui et lui fait la bise. Il se dit qu?elle l?a sans doute entendu, la veille, lui dire : «Au revoir mon amour» et, en l?embrassant, peut-être, à son tour, veut-elle lui signifier son amour. ? Tu sais que ma mère t?a remarqué hier ? ? Ah bon, dit-il, à la fois surpris et inquiet. ? Oui, dit-elle, elle t?a vu quand tu as frôlé mon pied avec ton orteil ! Il rougit. Elle rit. ?Et, tiens-toi bien, elle te trouve beau ! ? Ah ! ? Oui, elle a dit : tu connais ce beau jeune homme qui est passé devant toi ? ? Elle a dit cela ! s?exclame Sofiane. ? Oui, et elle a ajouté : mais il est mal élevé, il t?a touchée et il est parti sans s?excuser ! Il rougit de nouveau. Elle rit. ? Je ne pouvais pas lui dire que tu avais peur de parler ! Il rit aussi, puis, après un instant de silence, il lance : ? Elle est aussi sévère que cela, ta mère ? ? Non, mais disons qu?elle a des réactions de mère algérienne : elle se méfie toujours des garçons qui tournent autour de ses filles ! ? Tu as des s?urs ? ? Oui, deux? Elles sont mariées ! Il la regarde attentivement. Une question lui brûle les lèvres, mais il n?ose pas la poser. Nadia, comme la devinant, lui donne la réponse. ? Mes s?urs se sont mariées avec des Algériens et des Algériens d?ici ! Mon père, que Dieu ait son âme, l?a toujours voulu ainsi? ? Toi aussi? Elle le regarde et lui offre encore ce sourire qui le ravit tant. ? Oui, ce sera la même chose pour moi ! Comme elle a parlé sur un ton solennel, il s?inquiète : ? Dis, tu ne le regrettes pas ? ? Non bien sûr ! C?est peut-être l?occasion de faire allusion au sentiment qu?il éprouve pour elle. ? Alors, j?ai toutes les chances ! Elle rit, prend une poignée de sable et la lui jette. Il en fait de même ; elle se lève et crie. ? Attrape-moi, si tu peux ! Il se lève et la poursuit. Elle se jette dans l?eau. En quelques enjambées, il parvient jusqu?à elle. ? Tu ne m?échapperas pas ! (à suivre...)