Augmentation «En 2004, le nombre de dossiers reçus est supérieur à celui enregistré durant les quatre dernières années.» C?est ce qu?a déclaré Abdelghani Mebarki, le directeur général de l?Agence nationale pour le soutien de l?emploi de jeunes (Ansej), qui intervenait, hier, au forum de l?Entv. Il a ajouté : «Cette croissance s?explique par les mesures prises dans le cadre de la réforme de l?Ansej depuis le second semestre 2003, qui ont facilité les démarches pour les jeunes et donné plus d?assurance aux banques.» Parmi ces mesures, la suppression de l?hypothèque des biens auprès des banques, la réduction du délai de réalisation du dossier, la réduction du remboursement du crédit à 7 ans et la possibilité de le différer sur une année, l?octroi de crédit d?exploitation aux jeunes disposant d?un plan de rechange? «Ainsi, en 2004, sur les 75 000 dossiers reçus, 11 000 ont eu un accord bancaire. Plusieurs partenariats ont notamment été entrepris avec différents secteurs (santé, télécommunications, enseignement supérieur?)», a ajouté le responsable en précisant qu?actuellement l?on compte une centaine de PME «si l?on considère toute PME, toute entreprise qui crée plus de 9 emplois». Dans le cadre de cette réforme, de nouvelles lois ont été décrétées. Avant, tout contrat de location s?étalait sur 23 mois seulement, donc les jeunes ne pouvaient louer un local pour 5 ans, tel que recommandé dans la procédure. Cette situation décourageait les banques aussi. Actuellement, grâce à la nouvelle loi, la durée du contrat de location n?est plus définie. «Nous avons également libéré l?immobilier industriel pour aménager des zones ou installer nos entreprises», a affirmé M. Mebarki. Ainsi, les ex-Galeries reviennent à l?Ansej. Elles sont aménagées et réhabilitées et permettent de reloger les entreprises nées. Sur 28 wilayas, 48 de ces structures ont été récupérées, ce qui a permis l?hébergement de 666 locaux pour différentes entreprises. Par ailleurs, évoquant l?adhésion des banques, l?invité du forum a indiqué qu?elle est plus forte grâce à la création, en 1998, du fonds de garantie. Ce dernier est alimenté par la cotisation des jeunes opérateurs, l?Ansej et les banques. «Certes, nous avons signé une convention pour la levée de l?hypothèque des biens avec 5 banques avec lesquelles nous travaillons. Cependant, la banque est souveraine et peut accepter ou refuser tel ou tel dossier. Il faut que ce refus soit motivé. Nous ne pouvons intervenir que si le nombre des refus est énorme. Pour cela, nous avons les comités locaux qui suivent et prennent en charge ces problèmes pour essayer, en concertation avec tous les concernés, de trouver des solutions communes.»