Résumé de la 11e partie Sofiane attend Nadia à l?aéroport pour lui dire adieu, mais la jeune fille ne se présente pas. Le jeune homme rentre, inquiet. Si seulement il avait le téléphone de ses grands-parents, il n?aurait pas hésité à appeler, mais il n?a rien ! Même pas son téléphone ni son adresse en France ! Heureusement qu?elle a ses coordonnées, à lui ; elle va certainement se manifester? Il hésite à entrer à la maison : sa mère ne manquera pas de remarquer son état d?extrême excitation et lui demandera ce qu?il a. Il entre dans un café, consomme et s?en va. Il ne s?est toujours pas calmé et pense toujours à la jeune fille? C?est seulement vers seize heures qu?il retourne chez lui. ? Où étais-tu ? lui demande sa mère. ? Avec des amis, répond-il. Il va dans sa chambre, puis il en sort et va voir sa mère. ? On ne m?a pas appelé au téléphone ? ? Non, répond-elle. Il va retourner dans sa chambre quand sa mère l?appelle. ? Il y a une lettre pour toi ! ? Une lettre ? Elle la lui remet. Il la prend en tremblant et va dans sa chambre. Il ne connaît pas son écriture, mais il sent que la lettre est d?elle. Quand lui a-t-elle écrit ? Il ouvre l?enveloppe, prend la lettre. C?est elle ! «Cher Sofiane», commence-t-elle? Pourquoi ne dit-elle pas «mon cher Sofiane» ou «mon amour !» ? Mais le début de la lettre l?effraye : «Quand tu liras cette lettre, je serai à Paris? En fait, je l?ai écrite le jour où on s?est quitté, dans la forêt?» Il pâlit, s?attendant au pire. «Je ne voulais pas te blesser, tellement tu es gentil ! Mais maintenant je dois te le dire pour que tu ne te fasses pas d?illusions : j?en aime un autre? Tu comprendras pourquoi je ne voulais pas te revoir à l?aéroport? Je ne voulais pas continuer une relation qui ne rime à rien?» Il tombe sur le lit. Ses mains tremblent, ses jambes ne peuvent plus le porter, mais il doit continuer à lire la lettre. «Tu es un brave garçon, tu es bon et honnête, je regrette de ne rien t?avoir dit, mais sache que j?ai beaucoup de sympathie pour toi, je t?aime même, mais comme un frère? Adieu donc, oublie-moi, je te souhaite beaucoup de bonheur et pardonne-moi, si je t?ai fait mal.» Il y a un post scriptum : «J?ai embarqué d?un autre aéroport. J?espère que tu ne t?es pas dérangé.» Et c?est tout ! Il regarde la lettre, il regarde le plafond de la chambre et les images accrochées aux murs. Tout lui semble en place. Il plie la lettre, la glisse dans un livre et sort. Il croise sa mère. ? Qu?as-tu aux yeux ?, lui demande-t-elle. ? Une poussière, dit-il, peut-être du sable? ? C?est vrai, il y a un vent de sable, et il fait très chaud. ? C?est l?été indien, dit-il, il fait chaud et beau? C?est une période qui ne dure pas longtemps. «C?est comme mon amour», pense-t-il. Fin de la première époque