Echéance Les commerçants ont une semaine pour se réorganiser selon un plan et revoir les façades de leurs locaux se trouvant dans les ports, «sinon il n?y aura pas plus facile que de fermer». C?est ce qu?a affirmé le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, hier, lors d?une visite de travail effectuée conjointement avec le ministre du Tourisme, Mohammed Seghir Kara, aux ports de Sidi-Fredj, Djemila (ex-La Madrague) et Raïs Hamidou. Les deux ministres ont, en outre, proposé l?établissement d?un nouveau règlement avec un recensement et un cahier des charges quant à la gérance et à l?exploitation des ports, et l?enlèvement des bateaux sans utilité. Ces projets consistent en la protection du rivage, le désenclavement des ports, une requalification urbaine et une révision de tout le bâti. «Ces ports ont une vocation touristique et non commerciale», a signalé M. Ghoul. Les deux ministres, ayant mis l?accent sur l?importance de la réfection des façades des ports, ont relevé le phénomène de la présence de nombreux bateaux «anonymes et complètement délabrés», et dont plusieurs, selon M. Seghir Kara, ont déjà été mis à la fourrière. Aux alentours des ports, et précisément aux accès, ce sont les bâtis qui peuvent constituer des obstacles. «80% des bâtis sont des domaines publics. Nous allons négocier à l?amiable avec les citoyens pour l?expropriation des 20% des biens se trouvant dans les accès au port», a déclaré Mohammed-Seghir Kara. «Le port de Sidi-Fredj peut accueillir près de 1 000 embarcations de plaisance. Il est temps de penser à une exploitation rationnelle et économique des ports», ajoute le ministre des Travaux publics. Il est à noter que cette visite des deux ministres a eu lieu en marge de la journée d?étude organisée conjointement, hier, par les deux ministères sur «les infrastructures maritimes, facteurs de développement et de mise en valeur du tourisme balnéaire», à l?hôtel El-Riadh (Sidi-Fredj). Dans son allocution d?ouverture, M. Seghir Kara a annoncé qu?un nouveau dispositif législatif et réglementaire fixant les règles générales d?utilisation et d?exploitation touristique des plages vient, pour la première fois, organiser et réguler les activités balnéaires de détente et de loisir pour des millions d?estivants nationaux et étrangers qui affluent de plus en plus nombreux vers le littoral algérien.