Résumé de la 3e partie Après son divorce avec son second époux puis son remariage avec DiMaggio, le champion de base-ball, Marilyn Monroe continue à voir Kennedy. En 1960, John Fitzgerald Kennedy parvient à s?imposer comme le candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis. Il a quarante-trois ans, il a déjà une brillante carrière politique et a la réputation d?un homme cultivé (il a écrit plusieurs livres à succès). Il a toutes les chances d?être élu, de devenir le trente-quatrième président des Etats-Unis et, de surcroît, un président catholique, dans un pays à majorité protestante. Kennedy se fait entourer de nombreuses personnalités, d?écrivains et d?artistes. Marilyn, bien sûr, fait partie du lot. Elle a divorcé de DiMaggio, le champion de base-ball, et épousé l?écrivain Arthur Miller. Elle n?a pas cessé, pour autant, de continuer à voir Kennedy qui n?est pas séparé de sa femme, Jackie. Marilyn va user de son charme pour appeler ses millions d?admirateurs à voter pour lui. Mais la jeune femme s?épuise vite. En réalité, elle vit de grands moments d?angoisse et de désarroi. Elle a fait une fausse couche et les médecins lui ont dit qu?elle ne pourra jamais plus avoir d?enfant. Et voilà qu?elle s?apprête à jouer dans le nouveau film de John Huston, The Misfits (Les désaxés), dont Arthur Miller lui-même a écrit le scénario. Elle ne s?entend plus avec son mari et, déjà, elle pense à divorcer. Mais pour le moment, c?est le film qui l?angoisse le plus. Elle sera confrontée à Clark Gable et cette idée l?effraye. Elle va voir son médecin, qui lui prescrit des calmants. Elle va en abuser, mais aussi consommer beaucoup d?alcool. Elle est alors soit ivre, soit dans un état second. «Tu es en train de te tuer !», lui dit Miller que cet état commence à lasser. Marilyn le sait, mais elle continue à se bourrer de médicaments et à boire. En fait, elle ne se sent bien qu?en compagnie de Kennedy, qu?elle rejoint dès que le travail du futur président le permet. Elle le retrouve dans son appartement de New York ou alors dans la suite de l?hôtel où il a installé son quartier général. La jeune femme va faire la connaissance de nombreuses personnalités, telles que Frank Sinatra, par exemple, l?ami de toujours des Kennedy, ou encore le parrain de la maffia, Sam Mooney, dont elle n?aime pas les manières brusques et l?arrogance. Mais elle sait que son ami a besoin du soutien de personnages de ce genre, très influents dans les milieux politico-financiers américains. «Cet homme, lui dit Kennedy, est de ceux qui font et défont les hommes politiques. Il vaut mieux l?avoir de son côté !» John Fitzgerald Kennedy a d?autres liaisons amoureuses, mais Marlilyn est visiblement celle qu?il préfère. Il n?y a pas de doute qu?elle lui plaît, qu?il l?aime même. Il est aussi attiré par sa naïveté, son innocence. C?est pourquoi il se sentira toujours bien avec elle, loin des visées calculatrices de ses «soutiens» et de tous ceux qui se prétendent ses amis. Pas besoin de se montrer hypocrite, de mentir : il parle avec elle franchement, l?entretient de ses projets, lui fait même des confidences. Mais lui a-t-il fait des promesses ? Compte-t-il poursuivre cette relation après l?élection ? La jeune femme n?en sait rien et Kennedy n?en dit rien. Pour le moment, Marilyn a surtout besoin d?évasion, auprès d?un homme qui l?apprécie et surtout sait lui parler. (à suivre...)