Résume de la 128e partie n La relation de Marilyn Monroe avec John Fitzgerald Kennedy devient vite intime, au vu et au su du mari de l'actrice. Marilyn a fini par divorcer de DiMaggio, le champion de base-ball, pour épouser l'écrivain Arthur Miller. Elle n'a pas cessé, pour autant, de continuer à voir Kennedy et celui-ci n'a pas divorcé de sa femme, Jackie. En 1960 John Fitzgerald Kennedy est élu candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis. Il a quarante-trois ans, il a déjà une brillante carrière politique. Il a toutes les chances d'être élu, de devenir le trente-quatrième Président des Etats-Unis et, de surcroît, un Président catholique, dans un pays à majorité protestante. Kennedy se fait entourer de nombreuses personnalités, d'écrivains et d'artistes. Marilyn fait, bien sûr, partie du lot. La belle actrice va user de son charme pour appeler ses millions d'admirateurs à voter pour lui. Mais la jeune femme s'épuise vite. En réalité, elle vit de grands moments d'angoisse et de désarroi. Elle a fait une fausse couche et les médecins lui ont dit qu'elle ne pourra plus avoir d'enfant. Et voilà qu'elle s'apprête à jouer dans le nouveau film de John Huston, The Misfits (Les Désaxés), dont Arthur Miller lui-même a écrit le scénario. Elle ne s'entend plus avec son mari et déjà elle pense à se séparer de lui. Mais pour le moment, c'est le film où elle doit jouer qui l'angoisse le plus. Elle sera confronté à Clark Gable et cette idée l'effraye. Elle va voir son médecin qui lui prescrit des calmants. Elle va en abuser, mais aussi consommer beaucoup d'alcool. Elle est alors, soit ivre, soit dans un état second. Elle ne se sent bien qu'en compagnie de Kennedy qu'elle rejoint dès que le travail du futur Président le lui permet. Elle le retrouve dans son appartement de New York ou alors à la suite de l'hôtel où il a installé son quartier général. La jeune femme va faire la connaissance de nombreuses personnalités, telles que Franck Sinatra, par exemple, l'ami de toujours des Kennedy, ou encore le parrain de la Maffia, Sam Mooney, dont elle n'aime pas les manières brusques et obscènes. Mais elle sait que son ami a besoin du soutien de personnages de ce genre, très influents dans les milieux politico-financiers américains. John Fitzgerald Kennedy a d'autres liaisons amoureuses, mais Marilyn est visiblement celle qu'il préfère. Il n'y a pas de doute qu'elle lui plaît, qu'il l'aime même, mais il est aussi attiré par sa naïveté, voire son innocence. C'est pourquoi il se sentira toujours bien avec elle, loin des visées calculatrices de ses «soutiens» et de tous ceux qui se prétendent ses amis. Pas besoin de se montrer hypocrite, de mentir : il parle avec elle franchement, l'entretient de ses projets, lui fait même des confidences. Mais lui a-t-il fait des promesses ? Compte-t-il poursuivre cette relation après les élections ? La jeune femme n'en sait rien et Kennedy n'en dit rien. Les élections ont eu lieu et Kennedy est élu. Au soir de la victoire, Marilyn vient, comme ses nombreuses connaissances, le féliciter. Il la serre dans ses bras et lui dit que leur relation continuera comme par le passé. «Je ne t'abandonnerai jamais !» Mais il n'est pas question de divorcer d'avec sa femme pour l'épouser. (à suivre...)