Précurseur Dans le cadre de la réforme, l?université Saâd-Dahleb a été parmi les dix premières universités à initier les systèmes LMD et Mias (Mathématiques et informatique appliquées aux sciences). Ce système, introduit à la rentrée universitaire 2004/2005, a concerné 100 étudiants. «Le but est de sortir l?université de son contexte socio-économique», déclare M. Senouci,vice-recteur chargé de la pédagogie. «Pour la rentrée 2005/2006, nous comptons lancer d?autres formations car nous avons enregistré l?engouement des étudiants et des enseignants» ajoute-t-il. Pour rappel, le LMD consiste en la réduction de la durée du cursus universitaire. Ce sont des études qui se font sur trois niveaux ; l?étudiant peut décrocher une licence au bout de trois ans, le mastère au bout de cinq ans et le doctorat au bout de huit ans. A l?issue de la deuxième année, l?étudiant peut choisir entre une licence académique et une licence professionnelle ; s?il opte pour celle-ci, au bout de la troisième année, il peut intégrer le monde du travail. Dans ce cadre, le rectorat a entrepris des relations avec le secteur socio-économique par le biais d?une commission chargée des relations extérieures afin d?élaborer des programmes. «Pour la première fois, nous avons pu avoir des relations avec le secteur socio-économique grâce au système LMD», déclare la rectrice. «Le LMD nous permettra de former utile et d?éviter la formation de futurs chômeurs», ajoute M. Belkadi, conseiller auprès du rectorat et chef du cabinet. Il est à rappeler que 40 majors de promotion ont été recrutés par des entreprises de la région de Blida, cette année. Notons que depuis son application en Algérie, le système LMD est partagé entre les optimistes et ceux qui sont plutôt sceptiques sur cette nouvelle réforme universitaire. L?université Saâd-Dahleb entame aussi des relations de coopération avec des universités françaises, italiennes, américaines et sud-coréennes.