Echéance Selon la direction locale du tourisme, l?ouverture de la saison estivale est fixée au 1er juin. Sur les 5 plages ouvertes, sur la base de leur conformité aux conditions d?aménagement et d?équipement, 3 le sont dans la daïra de Tigzirt, à savoir la grande plage, Tassalast et Feraoun, alors que les deux autres, le Caroubier et le Petit- Paradis relèvent respectivement des communes côtières d?Azeffoun et d?Aït Chaffaâ, est-il précisé. Contrairement à l?édition précédente, les baigneurs ne pourront pas, cette année, se rendre à la plage centrale d?Azeffoun pour cause, selon le directeur du tourisme, de son dénuement de commodités élémentaires d?accueil et, surtout, du «déversement à l?état brut dans la mer des eaux usées». Rabéa Medouar a souligné que la décision d? ouverture ou de fermeture d?une plage ne revêt pas un aspect définitif, puisque pouvant, selon lui, être sujette, à tout moment, à une révision dès la constatation d?une satisfaction ou d?un manquement aux exigences réglementaires. Manque d?équipements (sanitaires, douches...), absence de postes de protection civile et de sûreté, déficit infrastructurel notamment en matière d?hygiène et de santé, affleurements de rochers et autres inconvénients, sont parmi les causes citées par la même source comme étant à l?origine de l?interdiction à la baignade, pour cette édition estivale, de 7 plages, dont 2 sur le littoral d?Azeffoun et 3 sur celui de Tigzirt. Le manque de sources de financement accusé par les collectivités locales concernées est le motif invoqué par celles-ci lors de réunions de la commission de wilaya chargée des préparatifs de la saison estivale, pour justifier, selon la même source les difficultés de prise en charge des opérations d?aménagement et d?équipement nécessitées par les plages, sachant que l?APW n?a dégagé aucune subvention à cet effet, est-il rappelé. De cette situation, le DT conclura à l?opportunité de la gérance par concession des plages, pour une durée de 5 ans, introduite par le décret de septembre 2004 fixant les conditions et les modalités d?exploitation touristique des plages ouvertes à la baignade et accordant la priorité aux opérateurs touristiques détenteurs d?un registre du commerce. Des avantages de ce mode d?exploitation, M. Medouar a estimé que celui-ci offre les moyens financiers requis par l?aménagement et l?entretien des plages, comme conditions de base pour la détente et la quiétude des estivants, tout en assurant que ces lieux ne seront jamais un no man?s land, puisque cette concession ne remet pas en cause le libre et gratuit accès aux bienfaits de la grande bleue. Seules les prestations sont monnayables, mais pas le sable, l?eau et le soleil.