Constat n Dans la wilaya de Tizi Ouzou, aucune cérémonie officielle n'a été programmée, hier, pour l'ouverture de la saison estivale. En effet, il faudra attendre encore un peu, car les travaux d'aménagement des 7 plages de la wilaya autorisées à la baignade, traînent en longueur. Entamés en 2007 pour un montant global de 177 millions de dinars, les travaux portant aménagement, éclairage public, voirie et assainissement ne sont pas encore achevés. D'ailleurs, la grande cérémonie d'ouverture que le wali de Tizi Ouzou ambitionnait d'organiser au niveau d'une des plages de la wilaya, n'a pas eu lieu. Cette année, le choix de la plage n'a pas encore été fait. Contacté par téléphone, le président de l'APC d'Azeffoun nous informe que l'ouverture officielle va avoir lieu au niveau d'une des 4 plages de cette localité (plage du centre, Caroubier, petit paradis ou Sidi Khelifa), mais la décision n'a pas encore été prise. Pour leur part, les commerçants de la daïra de Tigzirt qui compte trois plages autorisées, à savoir Tassalast, Feraoun et la Grande plage, ont tenu à marquer d'une touche particulière, cette journée. En effet, hier matin, tous les commerces ont baissé rideau. Habituellement très animée, la ville de Tigzirt offrait l'image d'une ville morte. La grève a été suivie à 100% et les commerçants se sont donné rendez-vous devant le siège de la daïra pour un rassemblement durant lequel ils devaient remettre une plateforme de revendications au chef de daïra. parmi les principales doléances des grévistes, la réouverture de la RN24 coupée à la circulation entre Mazer (commune de Mizrana) et Dellys (wilaya de Boumerdès) fermée depuis une dizaine d'années pour des raisons sécuritaires, l'ouverture de l'axe principal de la ville fermée chaque jour en fin de journée au niveau de l'ancien commissariat de police (et ce, depuis 3 ans), la révision à la baisse de la taxe d'assainissement – jugée trop élevée – et du régime fiscal ; Tigzirt, étant considérée région touristique , est imposée en conséquence. Rappelons qu'une première grève générale, également suivie à 100%, avait été organisée le 25 mai passé. Les manifestants menacent de recourir à d'autres actions si leurs doléances ne sont pas prises en charge.