La 5e édition du Salon national du livre, à laquelle ont pris part 55 maisons d'édition et des associations culturelles, a pris fin vendredi à la Bibliothèque nationale du Hamma. Dans une allocution de clôture, Amine Zaoui, directeur de la bibliothèque nationale, a promis «d'améliorer le salon d'année en année», et ce «en consacrant de véritables traditions culturelles autour du livre». Et d?ajouter : «Il convient, par ailleurs, d'appréhender ce genre de manifestation, non seulement d'un point de vue commercial, mais surtout comme un espace de rencontre entre éditeurs et lecteurs, tout en assurant que le salon de l'année prochaine sera meilleur et deviendra dans le futur un grand chantier civilisationnel.» Mohamed Tahar Guerfi, président du Syndicat national des éditeurs algériens, a souligné pour sa part «la prise de conscience des éditeurs quant à l'importance tant financière que culturelle de cette manifestation, tout en s'engageant à revoir la programmation du salon l'année prochaine.» A souligner que cette présente édition n?a pas attiré beaucoup de monde. Nombre de participants regrettent d?ailleurs que le Salon n'ait pas été à la hauteur des espérances et des prévisions, imputant cet état de fait, pour certains, à la faible affluence, du fait de la programmation qui coïncide avec la période des examens et pour d'autres, à l'inadaptation du site, qui pose le problème du transport et du parking. Les participants proposent à ce propos d'aménager un site plus grand, tel celui qui abrite le Salon international du livre, sans manquer de saluer l'affluence remarquée des enfants.