Problèmes La mauvaise gestion, la contractualisation, les factures faramineuses de l'importation des médicaments et des équipements médicaux, des dossiers mis en exergue. Dans sa première sortie après sa nomination, le ministre a, en effet, mis en relief dans son allocution d'ouverture du 15e Congrès national de chirurgie à l'hôpital Mustapha-Pacha, l'essentiel des obstacles liés notamment à la mauvaise gestion des ressources considérables du secteur. A ce titre, il a avoué son intention de travailler en étroite collaboration avec tous les travailleurs de la santé et de mettre un terme définitif au problème de contractualisation, d'autant que l'avenir du secteur et de la sécurité sociale dépend «de sa concrétisation, dans la transparence, sur le terrain», a-t-il lancé. Le ministre de la Santé estime que notre adhésion à l'Organisation internationale du commerce exige de nous «plus de conformité aux règles de la compétition et plus d'attention à la gestion des importations». Il rappellera, à ce propos, que les équipements de santé enregistrent, à eux seuls, une facture de l'ordre de 876 millions de dollars. Une facture qui a fait, d'ailleurs, couler beaucoup d'encre du fait que des directeurs de certains établissement sanitaires «achetaient au prix du neuf des équipements déficients». Dans cette même optique, le ministre a abordé la question de la maintenance qui constitue, à son avis, «un sérieux problème dont souffrent à la fois les secteurs public et privé» et promis de le traiter avec beaucoup de fermeté. Après avoir relevé que le secteur de la santé a affecté, dans le cadre du programme de soutien à la relance économique, 74 milliards de dinars, 50% destinés aux infrastructures et 50% aux équipements, le ministre a expliqué que son secteur devrait finaliser les projets pour lesquels a été affecté ce budget à la fin 2007, ce qui constitue en soi «un réel défi».