La Cnas et la Casnos continuent de préparer le dossier de la contractualisation avec les hôpitaux. La Caisse de sécurité sociale transfère annuellement des sommes importantes aux hôpitaux à titre forfaitaire. C'est à cette tradition que veut mettre fin le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Il a organisé, à cet effet, plusieurs rencontres régionales comme celles de Béjaïa, Oran et Ouargla. Ce quatrième regroupement régional d'information et de formation est, à l'instar de ceux précédemment tenus, consacré à la mise en oeuvre de la contractualisation des soins hospitaliers. Les travaux des quelque 160 participants à cette journée, présidée par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, Tayeb Louh, se sont articulés autour de trois thèmes, à savoir, «L'organisation et les procédures arrêtées dans le cadre de la contractualisation des soins hospitaliers», «Le rôle du contrôle médical dans le cadre de la contractualisation avec les établissements publics de santé», et «L'architecture des flux d'échanges de données entre les organisations de sécurité sociale et les établissements publics de santé dans le cadre de la contractualisation». L'historique du mode de financement des soins de santé dans les établissements hospitaliers, jusqu'à l'événement du concept de la contractualisation entre les organismes de Sécurité sociale et les établissements publics de santé, a été présenté lors de cette rencontre. L'objectif premier de ces regroupements est «La mise à niveau d'information et la formation des intervenants de la Cnas et de la Casnos, ceci, en prévision de la mise en oeuvre, effective de la contractualisation», a précisé le ministre Tayeb Louh dans son allocution d'ouverture. Cette contractualisation devra redéfinir les relations entre les deux structures concernées afin de mieux cerner le statut des usagers du système public de soins (assuré social, ayant droit, démuni, non-assuré social...). Elle permettra, en outre, d'assurer une plus grande transparence dans les relations entre les bailleurs de fonds, dont les organismes de sécurité sociale et les prestataires de soins. Il s'agit également, explique-t-on, de «mieux maîtriser les dépenses de santé de la sécurité sociale» et garantir par là «une plus grande efficacité dans le fonctionnement du système public de soins et une amélioration de la qualité de la prise en charge hospitalière des assurés sociaux».