Woody Allen s?est montré à la hauteur de sa réputation, à Cannes, en expliquant à la presse, lors de la présentation de son dernier film Match Point, qu'il continuait, à 69 ans, à faire des films «à des fins thérapeutiques», au même titre que les institutions psychiatriques proposent des ateliers de peinture à la main à leurs patients. «C'est une distraction pour moi. Si je ne faisais pas cela, je n'aurais rien d'autre pour me distraire. Je me bats en permanence contre toutes sortes de dépressions et de névroses», a-t-il dit à la presse. «C'est comme dans une institution où ils leur font faire de la peinture à la main ou du basket-ball, et après ils sont plus détendus. C'est une thérapie pour moi», a poursuivi le réalisateur et acteur. L'autre grande «distraction» de Woody Allen est la clarinette ; il la pratique deux heures par jour et il joue dans un orchestre de jazz de style New Orleans à New York.