Efforts La culture de ce légume a donné des résultats probants ayant encouragé nombre d?agriculteurs à s?investir dans le domaine. La réussite de cette expérience agricole, déjà exploitée sur plus de 150 ha, apparaît clairement au niveau du périmètre de Ghenami, dans la commune de Aïn Beïda sur la route menant vers Hassi Messaoud. Le périmètre en question, exploité par 30 agriculteurs, s?étend sur 90 ha «en irrigué sous pivots» alimentés à partir de puits traditionnels. Ce périmètre est extensible à près de 1 000 ha. Outre de petites parcelles réservées à ce type de cultures à travers la commune de Ouargla, l?expérience a donné d?aussi bons résultats dans la daïra de Taibet où lui sont consacrés 50 ha. La production de pomme de terre, aussi bien du périmètre de Ghenami, que des autres exploitations, affiche des rendements moyens de 260 q à l?hectare, poursuit-on à la DSA, en soulignant que cette culture dans le Sud-Est du pays donne deux récoltes par an, en septembre/octobre et en février/mars. Pour cette saison agricole, la récolte automnale a donné 25 100 q de pomme de terre qui ont tout de même contribué à satisfaire une partie de la demande locale en la matière. Les responsables locaux du secteur de l'agriculture espèrent, par ailleurs, une reprise de la culture de la pomme de terre par les agriculteurs de Hassi El-Khefif, dans la daïra de N'goussa, considérés comme les pionniers de cette activité dans la région et dont les surfaces exploitées pour ce genre culturale sont tombés de 50 ha, depuis quelque trois décennies, à une dizaine d'hectares à peine aujourd'hui. Pour relancer l'activité, un programme de formation des producteurs de pomme de terre, a été initié, mettant à la disposition des agriculteurs les informations techniques nécessaires à l'amélioration quantitative et qualitative de leur production. Le développement de ce créneau agricole se doit d'être accompagné, à l'avenir, de la mise en place des conditions d'appui à la production, notamment par une disponibilité des semences et des installations de froid et de stockage des productions. En perspective, les cadres locaux du secteur ambitionnent d'atteindre, au vu des potentialités existantes, des niveaux de production de l'ordre de 400 q/ha dans une première phase, pour ensuite prétendre dépasser la barre des 500 q/ha.