Rencontre Les deux importants mouvements de résistance palestiniens se sont engagés à créer un comité mixte regroupant également les autres formations palestiniennes pour régler les différends. «Nous sommes convenus de travailler pour éliminer les tensions et renforcer le principe du partenariat politique sur la base du pluralisme politique pour pouvoir poursuivre le processus démocratique dans la transparence», a déclaré un dirigeant du mouvement Hamas, Ismaïl Haniyé, au cours d'une conférence de presse. Il ajoutera que les deux formations politiques ont fixé un calendrier d'action et un mécanisme pour traiter ces questions. «Les deux parties se sont entendues pour consolider l'unité nationale et promouvoir le dialogue constructif comme seule base pour le règlement des différends», a-t-il poursuivi. Cependant, le Hamas n'a toujours pas annoncé de décision sur sa participation aux élections municipales dans les localités où les résultats du scrutin avaient été partiellement annulés par une décision de la justice. «Nous espérons parvenir à régler tous les problèmes pour pouvoir tenir une nouvelle fois les élections (municipales) de manière à ce que cela convienne à tout le monde», a déclaré, pour sa part, Abdallah Al-Ifrangi, membre du Comité central du Fatah, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Dix responsables du Fatah et du Hamas s'étaient réunis, vendredi après-midi, avant que les deux mouvements ne tiennent une rencontre restreinte avec la participation d'une délégation égyptienne, dirigée par le général Moustafa Al-Bouheïri, numéro deux du service des renseignements égyptiens. À l'issue de nombreuses discussions tenues à Gaza, en présence de la délégation égyptienne, des responsables des deux formations politiques avaient décidé, jeudi, de régler, dorénavant, leurs divergences par le dialogue. Pour rappel, la tension entre les deux mouvements était apparue après l'annulation par des tribunaux palestiniens des résultats d'élections municipales remportées par le Hamas dans la bande de Gaza. La délégation égyptienne se trouvait à Gaza depuis mardi pour tenter de convaincre ces mouvements de sauvegarder la trêve ébranlée par de récentes violences à Gaza dont Israéliens et Palestiniens se sont rejetés la responsabilité.