Résumé de la 1re partie Pris de violentes douleurs, Mouloud est conduit à l?hôpital. On diagnostique une crise d?appendicite aiguë et on l?opère aussitôt. Quand il ouvre les yeux, elle est la première qu?il aperçoit. Elle lui tient la main et lui sourit. ? ça va ? ? Oui, dit-il doucement. Où suis-je ? ? A l?hôpital, dit-elle. Il se rappelle aussitôt la douleur au côté droit, la course dans les rues de la ville et les murs blancs du bloc opératoire? ? Maintenant, ça va, dit Hayet, mais nous avons eu peur pour toi ! La mère du malade s?approche à son tour, puis son père, sa belle-mère, ses beaux-frères. ? Tu l?as échappé belle ! ? Heureusement que ta femme a appelé les voisins ! Tu lui dois une fière chandelle ! Hayet revient vers lui. ? Tu es tiré d?affaire. Les médecins ont dit que tu dois te reposer quelques jours. ? Mais je ne peux pas, gémit-il, j?ai beaucoup de travail ! Il essaye de se redresser, mais il pousse un petit cri. ? Tiens-toi, tranquille, dit Hayet, tu voudrais que les douleurs reprennent ? ? Non, dit-il. Mais je pourrais retourner à la maison ? ? Pas avant une semaine ! ? Mais je vais m?ennuyer à mourir ici, et puis, on ne s?occupera pas de moi? Tu sais comment sont les hôpitaux? Rappelle-toi ta grand-mère ! Hayet se rappelle bien sa grand-mère : la pauvre, dans le coma, a été négligée au point qu?elle en est morte au bout de quelques jours seulement d?hospitalisation. ? Je viendrai tous les jours, dit Hayet, c?est moi qui m?occuperai de toi ! Tu ne manqueras de rien? ? Ce n?est pas la peine que tu viennes. C?est Houria, la mère de Mouloud. Elle a quitté un moment la chambre et elle est revenue avec une infirmière. ? Je vous présente la fille d?une cousine de ma mère? Je savais qu?elle travaillait à l?hôpital, par chance, je l?ai trouvée dans le bloc même où se trouve Mouloud. L?infirmière, une jeune femme assez jolie, sourit. Houria continue : ? Je vous présente Lila? Elle sourit à tout le monde et s?approche de Mouloud. ? ça va ? dit-elle ? Oui, dit Mouloud. ? C?est elle qui s?occupera de toi, dit sa mère. ? S?il le faut, dit Hayet, nous la payerons ! Lila se retourne vers elle. ? Ce ne sera pas nécessaire? Nous sommes de la même famille, n?est-ce pas ? ? Nous n?oublierons jamais ce que vous ferez pour nous, dit Hayet, reconnaissante. (à suivre...)