Retard Ce type de transport devait voir le jour en septembre dernier à Alger et dans les wilayas limitrophes telles que Boumerdès, Tipasa? Les pouvoirs publics trouvent de sérieuses difficultés à concrétiser le projet de transport maritime urbain. C?est ce qui ressort des propos tenus hier, dimanche, au Palais des nations à Alger, par le ministre des Transports en marge de la 26e session du Conseil national économique et social. Interrogé à ce propos, Mohammed Meghlaoui fera savoir, en effet, que la mise en place de ce type de transport est confrontée à un problème de financement. Plus explicite, le premier responsable du secteur des transports indiquera que le projet n?a pas intéressé jusque-là les investisseurs. «Trouvez-nous des investisseurs !», dira-t-il. Par la même occasion, Mohammed Meghlaoui a fait part d?un «problème de tarification» qui empêche le projet de voir le jour, sans toutefois donner plus de détails. Il semble que toutes les études effectuées dans ce sens ont conclu que le prix d?un billet de bateau de transport urbain ne pourra être que plus élevé, et de loin, que celui d?un ticket de bus. Ce qui contraste avec la volonté affichée par les pouvoirs publics de faire du transport maritime urbain un transport à la portée de tous en alignant ses tarifs sur ceux des autres types de transport. Par ailleurs, et selon certaines sources, les difficultés auxquelles est confrontée, depuis un moment, la Cnan est pour quelque chose dans le blocage que connaît le projet. Il y a lieu de préciser que c?est cette compagnie qui a été chargée par le ministère des Transports de la mise en place de ce type de transport avec le concours d?un partenaire portugais qui n?a pas tardé à se retirer. Comme le ministère de tutelle n?a prévu aucune enveloppe financière à ce projet, celui-ci n?a pu être concrétisé à ce jour.