Programme La grille télévisuelle sera enrichie par de nouvelles productions. La production télévisuelle a enregistré depuis le début de l'année en cours une dynamique qui s'est traduite par un nombre important de projets en chantier et autres finalisés, dont la majeure partie sera proposée aux téléspectateurs des chaînes algériennes à partir de la prochaine rentrée sociale. Cette dynamique a été mise en relief par le directeur général de l'Entv, Hamraoui Habib Chawki, lors du coup d'envoi du premier tour de manivelle d'un nouveau feuilleton sur la vie de Rachid Ksentini, lorsqu'il s'est félicité de la richesse de la production télévisuelle. Pour sa part, Slimane Bekhlili, directeur de la production à la télévision, a estimé que «cette production prolifique est à même d'enrichir la nouvelle grille de la télévision, qui consacre une part importante aux programmes et films algériens». Les cinéastes et artistes voient en ce regain d'activité un stimulant qui les encouragera à travailler davantage, à plus forte raison que la maigre production née de la crise latente vécue auparavant par le secteur du cinéma et de l'audiovisuel avait entraîné la marginalisation, si ce n'est la retraite forcée de beaucoup d'entre eux. L'exercice en cours qui a connu une production remarquable a débuté par le tournage d'un nouveau feuilleton social du réalisateur Mohamed Hilmi intitulé Hiya oua houa (Elle et lui). En mars dernier, Bachir Belhadj a donné le premier tour de manivelle de Chahra, nouvelle série de 15 épisodes sur une histoire d'amour complexe animée par deux s?urs? Par ailleurs, le réalisateur Merzak Allouache, a lancé, fin mai, le tournage d'une série télévisée intitulée Babour Dzaïr. En 23 épisodes, le feuilleton raconte, dans un style comique, l'histoire d'un groupe de personnes qui se sont rencontrées par hasard sur le bateau, au cours d'un voyage Marseille-Alger. En outre, les mois de juin et juillet ont vu le lancement du tournage de plusieurs séries télévisées, dont Quotidien de gens (Hikayat nas) du réalisateur Hadj Rahim, connu à la fin des années 1960 par la série La caméra invisible, et encouragé par le succès, en 1988, de la série Le prix du rêve. Belle-de-nuit est un autre feuilleton télévisé, réalisé par Ahmed Benkamla, et écrit par le journaliste-écrivain, Merzac Begtache. De son côté, le réalisateur Amar Tribèche a mis en boîte une nouvelle série intitulée El Badhra et axée sur la mésaventure d'un citoyen ordinaire ayant trouvé une grande somme d'argent oubliée par un passager dans le coffre de son véhicule. Face à une telle découverte, notre héros se trouve tiraillé entre la tentation de prendre cet argent et régler ses problèmes financiers ou le rendre par acquis de conscience. Par ailleurs, la réalisatrice Mina Kessar a achevé le tournage d'un film intitulé Harb latifa, dont les évènements se déroulent au Sud algérien et portent sur la relation entre le monde des enfants et des adultes. Ainsi, une partie de cette riche production meublera les nuits ramadanesques au cours desquelles la demande de la production nationale enregistre une nette augmentation, alors que le reste de ces oeuvres sera diffusé en septembre.