Emploi Elles sont invitées par les hautes autorités financières à une plus grande célérité dans l'octroi des microcrédits, notamment pour l?emploi de jeunes. La réunion d'évaluation du dispositif de soutien de l'Etat au financement de l'emploi des jeunes, qui s'est tenue, hier, au ministère des Finances, a débouché sur des mesures incitant notamment les banques à «une plus grande célérité dans le traitement et l'octroi des crédits», a appris l'Aps auprès de ce ministère. La réunion a regroupé toute la journée à huis clos le ministre des Finances, Mourad Medelci, le ministre de la Solidarité nationale et de l'Emploi, Djamel Ould Abbès, les P-dg des banques publiques ainsi que les hauts fonctionnaires des deux ministères. Elle avait pour objet «l'évaluation quantitative et qualitative des dispositifs de soutien de l'Etat au financement de l'emploi des jeunes ainsi que des microcrédits, gérés par l'Ansej et par l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem)». Sur la base des constats établis, il a été décidé, indique cette source, de «prendre les dispositions nécessaires en vue de rendre plus performants, plus dynamiques et plus rationnels de tels dispositifs dont l'importance et l'intérêt ne sont plus à démontrer en matière de création d'emploi et de résorption du chômage dans la frange sociale la plus touchée : les primo-demandeurs d'emploi». Les dispositions arrêtées visent un octroi plus rapide des crédits mais, souligne-t-on au ministère des Finances, «dans le respect des règles prudentielles» auxquelles les banques sont tenues d'obéir. Il s'agit aussi de faire en sorte que l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) oriente, en relation avec les banques, les jeunes promoteurs dans leur choix d'activités viables. Des rencontres similaires seront organisées tous les mois. D'ici à 2009, il est prévu la création de quelque 2 millions d'emplois y compris à travers une multitude d'initiatives bancaires et fiscales, notamment le microcrédit au profit des plus jeunes, en vue de réduire le chômage qui touche environ 18 % de la population active.