Le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale a procédé hier à l'installation de l'Observatoire national de l'emploi. Le principal objectif de cet observatoire est, selon le ministre de la Solidarité, d'«évaluer la situation de l'emploi de façon permanente et d'assurer son suivi au niveau national, réaliser les programmes d'emploi, pallier les lacunes potentielles et donner les orientations nécessaires». Cet observatoire qui relèvera du ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale, regroupera tous les secteurs, patronats, syndicats et toutes les parties concernées par les programmes de l'emploi. Le même responsable a évoqué la stratégie nationale de l'emploi qui vise à amortir le taux de chômage de 23,6 % actuellement à 10 % en 2009. Cette stratégie s'inscrit dans le cadre de la création de 2 millions d'emplois durant le prochain quinquennat. Elle se base notamment sur le soutien apporté aux jeunes chômeurs à travers les différentes formules mises sur pied afin de leur porter main forte dans la création des microentreprises. Dans ce sens et dans le cadre de la loi de finances 2004, le conseil du gouvernement a procédé à l'élargissement du champ d'intervention du Fonds national de soutien à l'emploi des jeunes. Les interventions du ce Fonds national de soutien au dispositif Ansej portent, notamment, sur l'octroi de prêts non rémunérés aux jeunes promoteurs pour la mise en oeuvre de la microentreprise, la bonification des taux d'intérêts des crédits accordés au jeune promoteur et l'octroi des garanties à délivrer aux banques et aux établissements financiers. D'autant plus qu'avec les dispositifs de l'Agence nationale pour le soutien de l'emploi des jeunes (Ansej) et la mise en place dernièrement d'un dispositif de soutien de l'Etat à la création d'activités par les chômeurs âgés entre 35 et 50 ans, le taux de chômage se verra certainement à la baisse. Dans cette optique, la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) et le Fonds de caution mutuelle de garanties des risques crédit, d'une part, et la BDL, d'autre part, viennent juste de signer une convention visant à la mise en oeuvre d'un dispositif de soutien à la création d'activités par les chômeurs-promoteurs âgés de 35 à 50 ans. Ce dispositif est assorti d'un prêt non rémunéré de la Cnac, couvrant entre 20 et 25% du montant de l'investissement. En outre, faut-il le rappeler, jusqu'à la fin de l'année 2003, 52.000 microentreprises dont 400 PME ont été créées, sans compter les quelques 160.000 nouveaux postes de travail directs créés grâce au dispositif Ansej avec un financement global avoisinant les 86 milliards de dinars. Par ailleurs, le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale a procédé, au mois de juin dernier, à l'installation de la cellule nationale d'animation et d'évaluation des programmes de l'emploi. Le ministre de la tutelle a déclaré alors qu'il est «attendu la création de 360 000 postes d'emploi seulement dans le secteur de l'habitat». Toutefois, ce nombre assez important de postes de travail, ne peut être créé qu'avec la participation de tous les secteurs, celui des ressources en eau, du transport, etc.