Soucis n N'ayant pas été efficace lors des rencontres amicales livrées jusque-là, la ligne offensive reste le maillon faible des Canaris. A moins de deux semaines de l'entame de la nouvelle saison, la formation kabyle ne semble pas atteindre son optimum puisqu'un gros travail reste à accomplir selon le premier constat du coach belge René Taelman. Ce dernier a instauré une discipline de fer au groupe tout en usant de son sens de la communication pour maintenir un bon état d'esprit. Les Canaris, qui ont connu d'importants changements au sein de leur effectif, devront mettre les bouchées doubles pour parfaire la cohésion de l'équipe sur le terrain. Pour y arriver, le néo-entraîneur du vice-champion d'Algérie a d'abord dissipé ses inquiétudes sur le plan physique, en ramenant le groupe à un même niveau de «fraîcheur physique» hormis, bien sûr, les deux dernières recrues, en l'occurrence le Libyen Omar Daoud et le Béninois Wassiou, sur qui le coach kabyle n'a pas tari d'éloges. D'ailleurs, sentant visiblement l'absence d'un meneur de jeu qui puisse donner une meilleure assise aux offensives des Canaris, notamment la dernière passe, Taelman compte sérieusement confier ce rôle à l'international béninois. Cela dit, après trois semaines de travail, le coach n'arrive toujours pas à dégager l'équipe type qui entamera le championnat le 25 août. Si l'arrière-garde et le compartiment du milieu ? dans la récupération surtout ? ont affiché une certaine efficacité dans le jeu, la ligne offensive, en revanche, inquiète sérieusement le premier responsable technique de la formation du Djurdjura. La JSK, qui a livré plusieurs matches amicaux durant sa période pré-compétitive, a laissé quelque part le doute s'installer dans son camp. Bien qu'en amical, les résultats enregistrés sont loin d'être convaincants et ce, en dépit d'une nette progression dans le volume de jeu développé. Les Canaris, qui disposent d'un effectif riche avec de bonnes doublures dans chaque poste, possède aussi une autre arme fatale, à savoir sa large gamme de joueurs polyvalents. Que ce soit en défense, au milieu ou dans le compartiment offensif, les Hamlaoui, Harkat, Habri, Boudjakdji, Ouslati, Douicher, Djouder, Meftah, Bendahmane et autre Yacef ont montré de grandes aptitudes à s'adapter aux différents systèmes de jeu où chacun de ces éléments est appelé à assurer un rôle autre que son poste de prédilection. Reste que la bande à Taelman ressent un besoin pressant d'un véritable métronome sur le terrain comme l'était un Hakim Meddane ou un Moussa Saïb. Selon un premier constat établi par les observateurs, cette équipe de la JSK repose réellement sur ce rôle qui demeure à présent la fausse note de toute l'ossature kabyle. Et ça, Taelman l'a déjà bien compris, mais le temps joue en sa défaveur lorsque l'on sait que les Canaris n'ont pas le droit de jouer les seconds rôles.