Contexte n La Seconde Guerre mondiale relègue au second plan les apparitions d?objets volants : cela ne signifie pas qu?on n?en a pas observé, mais l?actualité avait d?autres centres d?intérêts. Après la guerre, les témoignages reprennent. Les astronomes, par exemple, multiplient les observations d?objets mystérieux dans le ciel, qu?ils hésitent à nommer. Ainsi, le 20 janvier 1919, le Français Raphaël Ascar observe, à Zeitoun, en Egypte, un curieux phénomène : dans un ciel très pur, il a vu, à côté de Gamma d?Andromède, une sorte de nuage blanc de la grandeur de la nébuleuse, mais beaucoup plus lumineux que lui. Ce nuage était plus éclairé au centre que sur les bords, mais le plus étonnant était la rapidité à laquelle il se déplaçait : en moins de 25 secondes, il avait parcouru la corde d?un arc de 90°, de l?ouest au nord. A peine le nuage perdu de vue qu?une étoile filante est apparue, en sens inverse du parcours du nuage. La traînée a décrit un grand arc, puis le noyau s?est éparpillé en éclats, illuminant le village endormi de Zeitoun. «Ma surprise est d?autant plus grande, écrit Ascar dans le Bulletin de la Société astronomique française (SAF), que je ne puis arriver à comprendre la nature de cette lueur mystérieuse. Etais-je dupe d?une illusion ? Je ne le pense pas : je suis hypermétrope et vois très bien et de loin.» Le même Bulletin de la SAF a publié, dans un numéro de 1921, un témoignage proche. L?observation a été faite, cette fois-ci, à Lille, dans le nord de la France, où un objet a été observé au-dessus de la ville, avançant avec lenteur, puis s?immobilisant comme s?il était en observation.