La chanteuse syrienne Assala Nasri a animé, jeudi soir, au Casif de Sidi Fredj, une des soirées de l'été 2005 qui marquera longtemps la mémoire du public présent en force. Le public a été subjugué par la facilité avec laquelle l'artiste changeait d'air et d'expression, mais semblait connaître parfaitement son répertoire. Les nombreux présents, sans distinction d?âge, répétaient en ch?ur, au grand bonheur de la chanteuse, aussi bien les chansons les plus récentes que les anciennes telles la très célèbre Alli djara, Ana lik mouchtaka ou encore Rouh du folklore syrien. Baigné par la lumière de la lune, le public, en extase, demandait ses chansons préférées que l'artiste se faisait un plaisir d'interpréter pour voir la joie et l'enchantement se dessiner sur les visages. L'artiste n'a pas oublié d'interpréter la chanson de Rabah Deriassa Khelkhalek mal que son public a pris l'habitude d'écouter avec cet accent propre à Assala. Assala Nasri, qui n'a pas caché sa joie de renouer avec le public algérien, estime que «la musique est la voie idéale pour réunir les gens».