Depuis le gel de l?activité touristique, la faune et la flore se sont multipliées. Les espèces végétales et animales ont bénéficié d?un répit qui leur a permis de se régénérer. Le parc naturel du Djurdjura constitue, en effet, un véritable refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales. La faune comprend la plupart des espèces du Nord du pays. Autrefois, le Djurdjura était habité par deux espèces de grande taille, aujourd?hui disparues. Il s?agit du mouflon à manchette et de l?ours brun dont des ossements ont été retrouvés dans une grotte. D?autres animaux sont encore nombreux, on peut citer la hyène rayée, le chacal, le renard roux qui menace toujours le cheptel de la région, la belette, le sanglier et le porc. On trouve encore quelques singes magots. La flore de cette partie du Djurdjura est marquée par la présence d?environ 700 espèces, dont le pin noir, le genévrier sabine et le houx. A 1 882 m d?altitude, se dressent les derniers plus beaux spécimens de cèdres de l?Atlas. Ces arbres n?existent que dans cette partie du Djurdjura et au Liban. La vue de ces arbres majestueux à branches horizontales en plan superposé offre un vrai régal pour les yeux. Nichés au creux de la montagne juste en dessous du pic de Lala Khadidja, les cèdres millénaires offrent un joli décor naturel. Thala Guilef constitue également le pays de prédilection de l?avifaune, notamment pour les rapaces. 112 espèces sont recensées dont les plus célèbres sont les aigles (royal, botté et bonneli), les vautours tels le fauve, le gypaète barbu, le faucon, les milans et les buses.