Evaluation n Le trafic des animaux et des plantes sauvages à l'échelle de la planète est estimé, annuellement, à 5 milliards de dollars. La convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a été adoptée lors d'un congrès en 1973 à Washington. Dix ans plus tard, l'Algérie a adhéré à la CITES en novembre 1983, mais aucune statistique ne permet de connaître l'ampleur du trafic des animaux et plantes sauvages dans notre pays. Cette convention fut élaborée suite au constat de l'ampleur alarmante du commerce international de la flore et de la faune sauvages. Une activité non réglementée générant des millions de dollars chaque année, avait provoqué une réduction massive des effectifs de nombreuses espèces animales et végétales. La CITES s'articule globalement autour de trois volets. Le premier concerne toutes les espèces, menacées d'extinction, qui sont, ou qui pourraient être affectées par le commerce. Le deuxième réglemente le commerce des espèces qui ne sont pas menacées d'extinction, mais qui pourraient le devenir sans cette charte. Et enfin le troisième volet instruit les pays à dresser la liste des espèces locales déjà protégées sur leur territoire. Jusqu'à l'année 2003, 146 pays ont ratifié et mis en œuvre ce traité en vigueur depuis le 1er juillet 1975. Les experts de la lutte contre ce commerce illicite affirment que la CITES a un effet positif sur la protection des espèces animales et végétales du monde entier. Mais son efficacité reste limitée et son incidence sur le commerce international n'a pas eu les résultats escomptés, par ailleurs, le trafic des animaux et des plantes sauvages à l'échelle de la planète, est estimé, annuellement, à 5 milliards de dollars, ce qui a suscité l'inquiétude au sein du G8 qui avait décidé de mener une lutte implacable contre ce «crime environnemental» notamment en promulguant des lois restrictives et dissuasives en infligeant des amandes très élevées et des peines de prisons lourdes pour les auteurs du trafic. Selon, toujours, ces mêmes experts, les personnes qui s'adonnent à ce genre de commerce sont des personnes très riches et occupent un rang social élevé. n Pour avoir de plus amples informations sur la gestion, l'environnement, la sécurité et les problèmes que connaît le parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun, nous avons, à plusieurs reprises, sollicité le P-DG pour un entretien. En vain. Son assistante a évoqué son indisponibilité liée aux conditions de sa prise de fonction, qui a eu lieu récemment.