Crash : un ingénieur britannique trop apeuré pour témoigner l Un ingénieur britannique, qui aurait été l'un des derniers à contrôler le Boeing chypriote qui s'est écrasé le 14 août en Grèce, refuse de témoigner devant une équipe d'enquête grecque à Chypre par peur pour sa sécurité, a indiqué, hier, un ministre chypriote. «Hier matin (mardi), on m'a informé qu'un ingénieur d'Hélios avait peur de venir à Chypre pour sa propre sécurité», a indiqué à la presse le ministre chypriote des Communications. «Il ne refuse pas de témoigner, donc des arrangements sont en cours pour que les enquêteurs grecs se rendent à Londres pour enregistrer ses déclarations», a-t-il ajouté. Le crash du Boeing de la compagnie Hélios, qui a provoqué la mort de ses 121 occupants, une majorité de Chypriotes, a provoqué une grande colère à Chypre. La télémaintenance du Britannique pourrait être la clé pour en savoir plus sur les circonstances exactes du crash. Il serait l'une des trois personnes à avoir contrôlé le Boeing avant qu'il ne décolle. Les propriétés antidouleur de l'huile d'olive l L'huile d'olive extra-vierge, en dehors des vertus nutritives qu'on lui reconnaît déjà, contiendrait, de surcroît, un élément que l'on retrouve dans l'ibuprofène, un anti-inflammatoire, selon une recherche publiée, ce jeudi matin, dans la revue Nature. Cet élément est désigné sous le vocable d'oleocanthal. Elle inhiberait la manifestation de la douleur selon le même processus que l'ibuprofène, en dépit d'une composition chimique différente, selon l?équipe de recherche du Centre chimique de Philadelphie (USA). Les chercheurs ont établi qu'une dose quotidienne de 50 grammes d'huile d'olive vierge franchement pressée, équivaut à environ 10% de la dose d'ibuprofène recommandée pour calmer la douleur chez l'adulte. Une consommation régulière d'huile d'olive peut conférer les avantages à long terme du recours à l'ibuprofène, comme la réduction du risque de certains cancers. Sécheresse en Afrique australe : l?ONU lance un SOS l Le Programme alimentaire mondial (PAM) a exprimé ses inquiétudes devant son incapacité de ne pouvoir venir en aide aux millions de personnes menacées par la famine en Afrique australe, a déclaré, hier, le représentant de l'agence onusienne à Johannesburg. Le PAM s'épuise en raison de la hausse du prix du maïs, occasionnée par la sécheresse en Afrique australe, a-t-il ajouté. Le PAM avait prévu de venir en aide à au moins 8,5 millions de personnes d'ici à décembre, début de la saison maigre jusqu'aux récoltes de mars-avril. Mais en raison d'un déficit total de 187 millions de dollars «seulement une partie va en bénéficier». «Cela peut prendre jusqu'à quatre mois pour transférer de la nourriture à la région, aussi des dons sont nécessaires de manière urgente si nous voulons atteindre les plus nécessiteux avant le début de la saison maigre», a déclaré le représentant régional du PAM. «Nous avons besoin de produits alimentaires et d'argent liquide maintenant. De nombreuses personnes, qui ont déjà consommé leurs réserves alimentaires, survivent grâce à la cueillette (de baies, racines, plantes)», a-t-il dit. Le secrétaire général de l'ONU a écrit à 27 chefs d'Etat, à l'Union européenne et à la Banque africaine de développement en appelant à des donations d'urgence pour «éviter une catastrophe».