Résumé de la 3e partie n Edwin Cob fixe rendez-vous à Sirène et se rend le jour prévu sur le quai de la gare avec l?espoir de résoudre cette énigme d?Ouragan, Typhon et Sirène. Edwin, tout à coup, sent ses jambes trembler sous lui. Ouragan s?est approché du banc, s?y assoit, et, tout à coup, lui demande : «Dis-moi, garçon, tu n?as vu personne attendre ici ? Une dame ? ? Je ne sais pas, monsieur.» Edwin a tant rougi ou pâli, il ne sait, que la salive lui manque et sa voix tremble quand il ajoute : «Une dame comment ? ? Une dame brune, grande. ? Je n?ai rien vu, monsieur.» Mais Ouragan l?entend à peine, il regarde sa montre : 18h 15. Il refait les cent pas, remonte dans le compartiment, en redescend, fait tout le train sur toute sa longueur, regarde à nouveau sa montre : 18h 30. A 18h 37, le train de Londres s?ébranle. Personne n?est venu et Ouragan s?éloigne comme à regret, en regardant autour de lui. Sa déception paraît cruelle. Edwin Cob sent une grosse boule lui nouer la gorge. Il s?en veut, mais il s?en veut ! Et il a si peur de ce qu?il va faire. Si peur qu?il court comme un dératé pour ne pas réfléchir. «Monsieur, monsieur ! Ecoutez-moi, c?est ma faute, c?est moi qui ai passé le message, elle ne viendra pas, elle l?a dit dans le journal, vous ne l?avez pas lu ? Croyez-moi, monsieur, je voulais tant vous aider, je voulais savoir?, je?» Edwin Cob a pris une claque. Et la tête lui a tourné. Pendant quelques minutes, il a perdu la notion des réalités, puis s?est retrouvé assis sur un banc, avec un homme à ses côtés qui repoussait les curieux : «Ce n?est rien?. Allons ce n?est rien? c?est un ami, il a eu un malaise !» Les gens sont partis, et Ouragan a regardé Edwin dans les yeux? «Raconte !» C?était un ordre. Edwin a raconté le mystère des messages, les rêves et tout ce qu?il avait imaginé. Il s?attendait vaguement à recevoir une autre claque? Ouragan a réfléchi quelques instants, puis lui a tapoté l?épaule. «Ecoute, garçon. Ce n?est pas une histoire pour toi. Il y avait un radeau, trois hommes, une femme et une fortune. C?était pendant la guerre, en 1943, bien loin des côtes d?Angleterre, cela s?est mal terminé, alors oublie tout ça.» Edwin allait le supplier de raconter la suite. Qui a eu la fortune ? Lequel a emmené Sirène ? Qui est n°4 ? Mais Ouragan était déjà parti au pas de course, Edwin était seul, tremblant et tout bête sur son banc. Le quai était désert. Le rêve était fini. Il ne saurait jamais rien d?autre, et nous non plus. Quelques jours plus tard, dans le journal, Edwin a lu : «Ouragan à tous les autres. Salut et adieu, je ne romprai pas le pacte.» Mais rien pour lui. Rien pour Edwin Cob, qui ne faisait pas partie de l?aventure à moins que ce : «A tous les autres» le mette dans le secret lui aussi. D?habitude Ouragan mettait : «Sirène et Typhon.» A tous les autres, cela voulait peut-être dire : «Sirène, Typhon, n°4 et Edwin Cob?» On peut rêver?