Une entreprise chinoise de produits pharmaceutiques utilise de la peau prélevée sur les cadavres de prisonniers condamnés à mort, affirme le quotidien anglais The Guardian ce mardi. Selon des représentants de l'entreprise, qui ont parlé au Guardian alors que le quotidien britannique menait une enquête de façon clandestine, ces morceaux de peau seraient utilisés pour du collagène pour les lèvres ou pour des crèmes antirides. Mais cette pratique serait «traditionnelle» et ne mériterait absolument pas «d'en faire un scandale». Une fois interrogée de façon officielle par le Guardian, l'entreprise chinoise, qui ne peut être citée pour des raisons légales, a nié l'utilisation de tels morceaux de peau. Le Guardian n'a pas pu déterminer si ces morceaux de peau étaient déjà utilisés dans la phase de production proprement dite ou seulement en laboratoire, au stade de la recherche. Selon le Guardian, l'entreprise chinoise en question exporterait une partie de ses produits vers le Royaume-Uni, mais aussi vers d'autres pays européens et vers les Etats-Unis. Selon le Guardian, cette entreprise travaillerait également actuellement à la production de produits antirides à partir de tissus de foetus résultats d'avortements.