Vente n Son représentant algérien compte ouvrir 15 magasins, les cinq prochaines années. Le magasin, sis au 12, rue Sidi-Yahia (Saïd-Hamdine) n?est qu?«une première étape», le prochain sera installé à Didouche-Mourad, dira M. Farouk, responsable de Letto, société représentant la marque française en Algérie. Hier, lors d?une collation, les responsables français ont esquissé leur ambition pour implanter leur label dans le marché algérien. Le directeur d?export, M. Lauga, explique : «Auparavant notre marque rentrait ici, en deuxième, voire en troisième mains. Des clients achetaient dans les dépôts de déstockage, les collections dépassées». Mais désormais, «avec notre représentant, nous mettrons à la disposition de la clientèle algérienne les nouvelles collections au même moment qu?en France, en Italie ou en Espagne.» Sur les étagères, des prix excessivement élevés sont affichés, tee-shirt entre 1 820 et 3 000, chemise 3 000 à 5 000 et des jeans à plus de 5 000 DA. Questionné sur ces prix, M. Lauga répond : «Ces prix produits sont 15% moins chers qu?en France». M. Farouk, responsable du magasin prend le relais : «Nous payons 800 DA de taxe de dédouanement et de TVA sur chaque article d?où, ces prix élevés». Il espère qu?avec le démantèlement tarifaire, «les prix baisseront». Un responsable de Celio explique : «Nous avons un plan de développement étalé sur cinq ans. Dans les prochains mois 5 magasins ouvriront, et 15 autres à l?échelle nationale». «Il n y a pas de raison pour que cela ne marche pas bien.» La firme française avait affiché un chiffre d?affaires de 400 millions d?euros, l?année passée. Elle existe dans 25 pays avec quelque 80 magasins franchisés (agréés). Celio fabrique ses vêtements aux quatre coins du monde. 60 % en Asie dont 20% pour la Chine, 20 % dans des pays de l?océan Indien et d?autres pays, Turquie, Tunisie et Maroc. «Cela sera possible d?ouvrir une fabrique en Algérie», a-t-on affirmé au cours de la collation.