Résumé de la 9e partie n Malek, en désespoir de cause, va tout raconter à son frère : il aime la cousine dont il vient de demander la main ! Voilà trois jours qu?il est arrivé et il n?a toujours pas récupéré des fatigues du voyage. Mais ce n?est pas une raison pour offrir aux siens cette mine déconfite. ? Tu ne manges pas assez, dit sa mère, tu ne dors pas assez non plus ! ? Je dors, répond-il distraitement. ? Non, dit Ouardia, je me suis levée dans la nuit et j?ai aperçu de la lumière dans ta chambre ! ? J?ai dû l?oublier. ? Je pense plutôt que tu avais une insomnie, mais tu ne dis rien pour ne pas nous inquiéter. Je me demande si tu ne dois pas consulter un médecin ! ? Je ne suis pas malade, dit le jeune homme. ? J?insiste, dit la mère, prête à se lancer dans une polémique. ? Bon, dit Slimane, le père, ne parlons plus de cela. Passons plutôt aux choses sérieuses ! La fatiha de Nacer, par exemple ! ? Ah, oui, dit Ouardia, nous attendions que tu sois là pour la célébrer, nous voulions même offrir une collation aux voisins et aux proches? ? Nous allons faire la Fatiha et donner la collation, dit Slimane. Il se retourne vers Malek. Celui-ci, que le mot Fatiha a plongé dans un grand émoi, est comme interdit. ? Tu n?as rien prévu, ce week-end ? ? Non, dit-il. ? Alors, ce sera pour ce jeudi ! ? Et Nacer ? demande Malek. ? Il sera bien sûr d?accord ! Et il ajoute avec un petit rire malicieux. ? Il n?attend que cela ! ? Peut-être qu?il faudra d?abord lui demander son avis, insiste Malek, peut-être que son travail? ? Je te dis qu?il n?y verra aucun inconvénient ! ? On va lui en parler ce soir, dit Ouardia. Une fois seul, Malek prend peur : jeudi, c?est dans trois jours? C?est maintenant qu?il doit parler avec son frère, s?il veut lui faire changer d?avis. Après, une fois que le rendez-vous sera pris pour la Fatiha et les invitations lancées pour la collation, il n? y aura plus rien à faire ! Il regarde sa montre : Nacer, qui s?occupe d?un commerce, à l?entrée de la ville, va entrer dans une heure. Comme Malek ne peut pas lui parler à la maison, devant ses parents, il décide d?aller le trouver à son travail. ? Tu sors ? dit sa mère. ? Oui, dit-il, je vais faire un tour en ville? Je pousserai peut-être jusqu?à la boutique de Nacer, nous rentrerons ensemble ! ? Alors, dit son père, parle-lui de la Fatiha ! (à suivre...)