Musique n La manifestation se déroule dans les centres culturels et lieux de spectacles ainsi qu'au niveau des résidences universitaires réparties à travers la ville de Constantine. La 3e édition des Aïssaoua, Khardjet Sidi Rached, s?est ouverte mercredi soir, sur la placette, en face du Théâtre régional de Constantine. Une trentaine de troupes, dont 14 représentent la ville organisatrice, participent à cette manifestation qui se poursuivra jusqu?au 19 octobre ; elles animeront les soirées constantinoises, pour le plus grand plaisir des nombreux amoureux de ce genre musical qui fait une large place aux madihs et autres chants religieux glorifiant le Créateur et Son Prophète. Un défilé des troupes participantes est parti du stade Benabdelmalek, empruntant la rue Abane-Ramdane, traversant la place du 1er-Novembre pour arriver devant le théâtre où s?est déroulé, en plein air, le rituel de la Hadhra Aïssaouia, une sorte de prélude à connotation religieuse, animé d'une façon collective par toutes les troupes dont certaines sont venues de Tlemcen, d'autres de Oued Souf ou encore de Annaba et d'autres wilayas du pays. Ce festival se déroulera dans les différents centres culturels et lieux de spectacles ainsi qu'au niveau des résidences universitaires réparties à travers les chef-lieux de communes de Constantine, d?El-Khroub, de Aïn S?mara et à la nouvelle ville d?Ali-Mendjeli. En marge de ce festival, initié et financé conjointement par le ministère de tutelle et de la wilaya, avec le concours de l'APC de Constantine, un séminaire abordera, du 15 au 17 octobre, au Théâtre régional de Constantine, «Le rôle de la zaouïa en Algérie dans la sauvegarde de l?identité nationale». Cette rencontre est organisée notamment à l'intention des participants dans le but de leur apporter plus de connaissances sur la portée historique et culturelle de l'activité Aïssaoua et sa relation avec la pensée soufie. Cinq conférences-débats seront données au cours des travaux, qui seront animés par d'éminents chercheurs et hommes de culture algériens, dont notamment le Dr Amar Benaïcha, conseiller auprès du ministre de la Culture et spécialiste des questions du soufisme et des zaouïas, le Dr Ali Khellassi, historien et cadre supérieur au ministère de tutelle, le Dr Zaim Khenchlaoui, chercheur au Centre d'études préhistoriques et d'anthropologie, le Pr Hamida Amiraoui de l'université islamique Emir-Abdelkader et le Pr Mokhtar Filali, universitaire.