Un décor éminemment folklorique a marqué, lundi en soirée, le centre-ville de Constantine à l'occasion du coup d'envoi de la 5e édition du festival Khardjet Sidi Rached dédié aux sons des Aïssaoua. Le défilé des 10 troupes participantes, dont El Ismaïlia du Maroc et Fakrat Sidi El Bachir de Tunisie, ainsi que des troupes nationales, venues de Souk Ahras, d'Annaba, de Médéa, d'El-Oued, de Collo et de Guelma, sur la distance séparant le stade Benabdelmalek-Ramdane et la place du 1er-Novembre, a visiblement enchanté le public constantinois, venu en grand nombre assisté au démarrage de cette rare manifestation en ce mois de ramadan. Au niveau de la place du 1er-Novembre, où la scène a été installée, les troupes El-Ismaïlia du Maroc, Fakrat Sidi El Bachir de Tunisie et celle d'El-Oussfan de Dar El-Bahri de Constantine se sont succédé pour émerveiller un public très friand de ce patrimoine folklorique ancestral. En marge des représentations, le président de la troupe tunisienne – qui participe pour la première fois à ce festival –, Mohamed Ghedira, a rendu hommage aux organisateurs qu'il a remerciés pour leur «excellent accueil» avant d'ajouter que «le folklore Aïssaoui est un patrimoine commun aux pays maghrébins». Les soirées du festival Khardjet Sidi Rached se poursuivront jusqu'au 5 octobre prochain au théâtre régional de la ville, à la maison de la culture Mohamed-Laâd-El-Khalifa ainsi que sur plusieurs places publiques. De nombreuses maisons de jeunes, dont celles de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, des cités de Bab El-Kantara, Boussouf et Filali abriteront également des soirées dans le cadre cette manifestation.