Environnement n Les parcs nationaux et les zones humides constituent, désormais, un support du développement durable dans le pays. Les efforts déployés par l?Algérie en matière de protection et de sauvegarde de l?environnement se sont traduits, ces dernières années, par la création d?une dizaine de parcs nationaux et de zones humides classées à la convention internationale de Ramsar. La richesse de la diversité biologique de ces zones, formant des réservoirs importants pour la faune et la flore, doit bénéficier d?une attention particulière et soutenue des pouvoirs publics et de la communauté aussi bien nationale qu?internationale. Jusqu?à fin 2002, l?Algérie disposait de 26 zones humides d?importance internationale, pour une superficie totale de 2 791 072 hectares, et de 10 parcs nationaux dont 8 relèvent de la Direction générale des forêts (DGF) et deux (Ahaggar et Tassili) dépendant du ministère de la Culture. Outre leur fonction initiale qui consistait à préserver des paysages et à offrir des lieux de loisirs publics, de nombreux parcs ont été crées dans le but de protéger des espèces menacées d?extinction afin d?encourager et de promouvoir la recherche scientifique. Ils peuvent être considérés comme des réserves naturelles, une appellation qui concerne un ensemble très varié de zones dans lesquelles des animaux et des plantes rares ou des écosystèmes particuliers sont protégés et étudiés. La chasse, la cueillette, le bruit y sont limités ou interdits et l?accès du public est strictement contrôlé et réglementé. Les parcs nationaux sont le plus souvent détenus et gérés par l?Etat. L?Unesco, le Programme des Nations unies pour l?environnement (Pnue) et l?Organisation des Nations unies pour l?alimentation et l?agriculture (FAO) soutiennent et aident les parcs nationaux et les réserves naturelles des pays en voie de développement. Notons, à ce propos, que l?Unesco a inscrit de nombreux parcs nationaux et réserves naturelles sur la liste de son patrimoine mondial. La toute récente inscription concerne le parc national de Taza (Jijel), d?une superficie de 3 807 hectares, un site classé en juin 2004 «réserve de biosphère» par cette agence spécialisée des Nations unies. Compte tenu de la croissance continue des économies et des populations, la création et l?entretien des parcs nationaux et des réserves naturelles semblent devoir être, tout à la fois, de plus en plus nécessaires et de plus en plus difficiles, notent les spécialistes des questions environnementales.